Politique du logement

Publié le 01 septembre 2017 par Triton95

L’Etat consacre 40 milliards d’euros par an à soutenir le logement à travers des aides diverses, mais doit-il soutenir un secteur sinon en pleine spéculation, du moins en pleine inflation ? Est-ce logique ? Des économistes ont expliqué que ces 40 milliards pourraient être économisés sans que le secteur en souffre, compte tenu que l’on ne faisait qu’insuffler de l’inflation dans une sorte de relance pro-cyclique.

Toutes les politiques vont tendre à sanctionner la propriété immobilière, pour réorienter l’épargne vers la bourse. Il semble que Macron ait plus d’atomes crochus avec les lobbys boursiers, voire les mutuelles, qu’avec le secteur immobilier.

Faire monter la bourse, en y réorientant l’épargne permettra à certains de gagner beaucoup d’argent, qui ont besoin de petits actionnaires pour faire de la plus-value.

Et puis il y a un autre argument : un jeune que l’on paie 2 000 euros, et qui paie 1 000 euros de loyer, conservera le même revenu net s’il paie 500 euros de loyer, mais n’est plus payé que 1500 euros par son entreprise : les entreprises y retrouveront de la marge, car l’immobilier élevé entraine une inflation des salaires. Il s’agit aussi de gagner en compétitivité, à l’exemple de l’Allemagne où le logement pèse moins lourd, et permet de moins payer les employés.

Ensuite, il faudra régler le problème des enfants, qui ont été soutenus financièrement par l’Etat, et dont l’instruction et l’éducation coûtent cher.

Moins d’enfants, c’est aussi à l’instar de l’Allemagne, une économie, une pression à la baisse sur les salaires. Un jour, nous serons donc plus compétitifs, mais avec moins d’avenir en tant que peuple.