[Deauville 2017] Days 8 à 10 & Palmarès en bref

Publié le 11 septembre 2017 par We Are Girlz @we_are_girlz

Clap de fin pour Deauville 2017. Cette fin de festival nous a réservé de bien belles surprises malgré le temps pluvieux. Retour sur cette fin de Festival !

DES FILMS

1. The Bachelors – COMPÉTITION – 08/09

Encore un film sur le deuil, indéniable thème de l’année à Deauville. Celui-ci est par contre plus optimiste que bon nombre d’autres découvertes de la sélection. On pourrait même le décrire comme un feel good movie dont la côte de sympathie doit énormément à son casting (J.K. Simmons, Julie Delpy et Josh Wiggins). Malgré cela, The Bachelors manque de puissance et de ces instants de grâce qui auraient pu le rendre marquant. Pas de sortie française prévue pour l’instant.

#compétition11 #TheBachelors Gentiment plat. Platement gentil. Qui a dit insignifiant ? En compétition. Vraiment ? ** pic.twitter.com/OuUxFP4qSu

— Deauville 2018 (@FestDeauville) 8 septembre 2017

Drame bienveillant et sans surprise sur fond de deuil et dépression #TheBachelors enchaîne les poncifs avec une facilité déconcertante

— Antoine Gaudé (@AnGaude) 8 septembre 2017

2. My friend Dahmer – COMPÉTITION – 08/09

C’était ma deuxième plus grosse attente de la compétition après A Ghost Story. Ma déception fut à la hauteur de cette attente. Malgré un thème très fort (l’adolescence d’un serial killer en devenir), My friend Dahmer n’interpelle jamais, ne parvient pas non plus à être crédible ou dérangeant. C’est un échec total qui est selon moi dû en grande partie à son interprète principal, Ross Lynch, dont les qualités d’acteur me semblent un peu limitées… N’est pas Ezra Miller qui veut. Aucune sortie française d’annoncée.

#compétition12 #MyFriendDahmer Need to talk about Kevin. Trop évident parce que trop spoilé d’emblée ! Déception. ** pic.twitter.com/u9ucY8cRq0

— Deauville 2018 (@FestDeauville) 8 septembre 2017

Décidément, la compet’ deauvillaise est d’une faiblesse… L’efficace #MyFriendDahmer, dernier film, manque lui aussi cruellement de cinéma

— Jean-Baptiste Morel (@JB__Morel) 8 septembre 2017

3. Promised Land – PREMIÈRE – 08/09

Documentaire retraçant un parcours musical durant la période électorale 2016, Promised Land semble avoir convaincu le public deauvillais. Je n’ai pour ma part pas pu aller le voir étant attendue ailleurs (au Kiehl’s Club pour ne rien vous cacher). Pas de date de sortie pour le moment.

Documentaire en forme de road-trip musical, #PromisedLand filme le déclin du rêve américain par le prisme d’Elvis. Percutant. #Deauville2017 pic.twitter.com/x1y6VI3j3K

— Céline Bourdin (@bourdinceline) 9 septembre 2017

Après #Weblewit #Promisedland est la meilleure chose vue à Deauville, pure concentrée d’Amérique d’hier et d’aujourd’hui à travers son icône

— Antoine Gaudé (@AnGaude) 8 septembre 2017

4. Mother ! – PREMIÈRE – 08/09

La soirée de vendredi soir au CID a démarré par l’hommage à Darren Aronofsky (plus sympathique lors de cet hommage qu’en conférence de presse). Après des heures d’espoir, Jennifer Lawrence n’a donc pas fait le déplacement. Visiblement traumatisé par l’accueil fait au film à Venise, Aronofsky nous alerte sur Mother ! et propose au public sceptique de s’éclipser avant la projection. Ai-je aimé ou détesté Mother ! ? Il est bien difficile d’aimer les films d’Aronofsky, ce qui est certain c’est qu’ils provoquent toujours des émotions très fortes chez le spectateur. Mother ! est une expérience de cinéma assez incroyable, violente, agaçante et hystérique que je n’aurai jamais plaisir à revoir mais force est de constater : quel film ! Vous pouvez aller vous faire votre propre avis en salle dès ce 13 septembre.

#Review sur #Motherlefilm vu à @DeauvilleUS et c’est une claque glauque, glacial et violente! Un grand film!https://t.co/Oj7QjMYkc5 pic.twitter.com/znyjLHzyKO

— Lavisqteam (@Lavisqteam) 9 septembre 2017

#Deauville2017 #MotherLeFilm une expérience hystérique et viscérale à charge contre la religion et la folie des hommes ! Dingue ! pic.twitter.com/wNJrm2muII

— FredP (@FredMyscreens) 8 septembre 2017

5. Jeune Femme – PRIX D’ORNANO-VALENTI – 09/09

Chaque année, le festival remet ce prix à un premier film français qui aura l’honneur d’être soutenu dans son exploitation aux US. J’avais déjà vu le film à Cabourg, sur lequel j’avais quelques réserves. J’ai donc préféré aller découvrir 78/52, documentaire plutôt intéressant sur la scène culte de la douche de Psychose. Le film revient sur l’intégration de cette scène dans le film, sa conception et son impact dans la culture. Pour en revenir au film de Léonor Serraille, Jeune Femme, les retours sont peu nombreux sur Twitter. Sortie le 1er novembre.

Prix d’Ornano Valenti #fcfa @sacem à #Jeunefemme Léonor Serraille formidable performance de Laetitia Dosch @laetitiadosch pic.twitter.com/Ar8WGWj67O

— Jean-Noël Tronc (@jntronc) 9 septembre 2017

6. Ça – PREMIÈRE – 09/09

J’ai fait partie de ces enfants traumatisés par le téléfilm de 90 avec Tim Curry. Si j’admets que la qualité de ce téléfilm était discutable, le traumatisme était réel. J’ai donc légèrement ri en apprenant qu’une nouvelle adaptation était mise en chantier, en me disant qu’il ne parviendrait jamais à laisser une empreinte aussi forte sur la nouvelle génération que sur la nôtre. Je suis heureuse de m’être trompée. Le Ça d’Andy Muschetti dépasse le téléfilm à tous les niveaux. Évidemment, il m’a moins effrayé que le téléfilm, question d’âge, mais je suis persuadée que le nouveau Pennywise campé par Bill Skarsgard marquera les jeunes d’aujourd’hui. Ça cartonne logiquement aux US depuis sa sortie, il débarquera sur nos écrans le 20 septembre et je vous le recommande vivement.

#ÇaLeFilm est soigné sur le fond et la forme. Les cauchemars éveillés sont impressionnants et le groupe des ratés attachant. #Deauville2017 pic.twitter.com/A91SwYCki1

— Epixod (@Epixod_Le_Blog) 9 septembre 2017

#Deauville2017 #ÇaLeFilm Une grande réussite. Du pur King avec de bons frissons, de la densité et un club des ratés parfait ! #AskMrBones pic.twitter.com/z3nBiRxTmo

— FredP (@FredMyscreens) 9 septembre 2017

7. Le Château de Verre – PREMIÈRE – 09/09

Le Château de Verre était le film de clôture de ce 43ème Festival de Deauville. Il fut précédé de l’hommage rendu à Woody Harrelson (excellent discours du remettant Michel Hazanavicius) et, évidemment, de la remise des prix sur laquelle je reviens un peu plus bas. On se souvient de Destin Daniel Cretton pour son remarquable States of Grace, présenté en compétition à Deauville et qui avait conquis les coeurs des festivaliers (donc ceux des WAG), c’est donc avec une certaine impatience qu’on attendait ce nouveau film. Grosse déception au rendez-vous avec cette histoire vraie racontant une relation père-fille étonnante au sein d’une famille dysfonctionnelle. Le Château de Verre n’a absolument rien provoqué chez moi si ce n’est de l’ennui et une certaine incompréhension par rapport au message du réalisateur. On oublie vite ! Sortie le 27 septembre.

[Mon avis #LeChateauDeVerre ] J’ai pleuré, beaucoup. Une famille torturée, de l’amour torturé. Ça dérange #Deauville2017 #AskMrBones

— Emilie Ros (@Emilie_Ros) 9 septembre 2017

Zéro émotion devant #LeChâteauDeVerre. Incompréhension voire gêne par rapport à l’histoire. #Deauville2017

— AL Soyez (@BobineSelective) 9 septembre 2017

8. Le monde secret des Émojis – PREMIÈRE – 10/09

J’aime bien finir le Festival par la séance enfant du dimanche matin. Pas de bol, cette année, on a eu le droit à ce bien mauvais Le monde secret des Émojis. Une aventure au sein d’un smartphone (oui oui) qui se la joue Vice Versa par moment (ce qui est donc insupportable car on ne touche pas à Vice Versa) et se distingue surtout par la grosse publicité pour applis qu’il représente. Terriblement mauvais. Sur nos écrans (mais pas trop quand même) le 18 octobre.

Ha et je vous ai pas parlé de #LeMondeSecretDesEmojis : … n’est pas Vice Versa qui veut !

— Marine Bordone (@Marine2MP) 10 septembre 2017

UN PALMARÈS

Samedi soir au CID, c’était l’heure de la remise des prix. A Ghost Story et The Rider sont les grands gagnants de la soirée. On regrette simplement que A Ghost Story n’ait pas décroché le Grand Prix, ça n’a pas vraiment de sens. J’ai trouvé The Rider remarquable mais il n’a pas la puissance ni l’aura du film de David Lowery. Le Prix de la Révélation n’a pas vraiment de sens, David Lowery n’étant plus un débutant. Il aurait mieux fallu remettre ce dernier à un autre film pour permettre à A Ghost Story de repartir avec le Prix le plus prestigieux.

Grand Prix du Jury : The Rider de Chloé Zhao

Prix du Jury : A Ghost Story de David Lowery & Brooklyn Yiddish de Joshua Z Weinstein

Prix Kiehl’s de la Révélation : A Ghost Story de David Lowery

Prix de la Critique : A Ghost Story de David Lowery

Prix du Public : Mary de Marc Webb

Prix Littéraire Lucien Barrière : Les sables de l’Armargosa de Claire Vaye Watkins

Prix d’Ornano-Valenti : Jeune Femme de Léonor Serraille

DES PEOPLE

On termine le festival avec toujours plus de photos. Vous pouvez en découvrir d’autres sur la page Facebook du Festival ou directement sur le site officiel.

Darren Aronofsky avec son Prix vendredi soir sur la scène du CID.

Christine & the Queens présente sur le tapis rouge samedi soir pour la Cérémonie de Clôture.

David Lowery, réalisateur du somptueux A Ghost Story, avec les trois trophées remportés samedi soir : Prix de la Critique, Prix de la Révélation Kiehl’s et Prix du Jury.