Manger bio, une question de prix ?

Par Marieduclain

Manger bio, une affaire de riche ? Pas selon une étude récente du ministère de l'Environnement : les consommateurs prêts à payer plus cher pour manger mieux ne seraient pas forcément les plus aisés. Le bio en mode de vie, plus qu'en simple prix, une philosophie qui nous est chère chez Priméal !

Manger bio coute-t-il plus cher ?

La réputation des produits bio n'est plus à faire : manger bio coûterait, à caddie égal, 60% plus cher. Vrai, mais... mais rares sont les consommateurs à remplir un caddie identique en non-bio et en bio, aussi rares sont ceux à consommer 100% bio ! Nombre de consommateurs bio, sensibles aux questions animales, environnementales ou de santé, font d'ailleurs évoluer leur mode de consommation pour privilégier le végétal.

Or si la viande et le poisson sont effectivement bien plus chers en version bio, l'écart est drastiquement réduit côté végétal. Les cultures bio se démocratisant, les prix auraient tendance à piquer du nez, voire à dépasser de quelques centimes à peine leurs rivaux remplis de pesticides. Fruits, légumes ou céréales multiplient les options sans déborder du budget !

Manger bio, un luxe inaccessible ?

Chez Priméal, on y croit dur comme fer, il est possible de manger mieux sans dépenser trop. Et l'étude du Ministère de l'environnement est formelle, les plus motivés ne sont pas ceux qui gagnent le plus : tous revenus confondus, un consommateur éco-engagé affirme être prêt à payer 44% plus cher un produit bio. Plus, donc, que les 13% de moyenne des niveaux de vie les plus bas, et plus que les 34% de moyenne annoncés par les plus aisés !

Manger sainement ne serait, finalement, pas tant une question de prix qu'une question de sensibilité et de philosophie. De quoi faire du bio une chance accessible à tous, à condition de savoir bien choisir pour consommer mieux !

Comment manger bio sans se ruiner ?

Manger bio sans dépasser son budget ? Facile ! Suivez quelques astuces, choisissez bien vos produits et adaptez votre consommation à vos engagements, le tour est joué.

  • Misez sur le vrac. Céréales, légumineuses, thé et beaucoup d'autres produits bio sont disponibles en vrac dans les magasins spécialisés. Résultat des courses ? Des quantités mieux dosées, une qualité sans faute, un prix en baisse et moins de déchets.
  • Choisissez vos produits. Certains aliments, poussant sous terre, sont moins arrosés de pesticides que d'autres : si les céréales valent la peine d'être choisies bio, oignons, ail ou pommes de terre peuvent en revanche être non-bio. Bonne nouvelle, lesdites céréales sont à peine ou pas du tout plus chères qu'en non-bio !
  • Pensez végétal. On l'a dit, céréales, légumineuses, fruits ou légumes affichent des prix désormais avantageux. Manger bio, c'est aussi manger mieux, consommer différemment et découvrir de nouvelles alternatives à la viande pour préserver l'environnement : soja, tempeh, tofu, seitan, steaks de céréales ou boulettes de légumes...
  • Comparez les prix. Non, les produits bio proposés en grand surface ne sont pas systématiquement moins chers que ceux des marques bio, bien au contraire. Leurs engagements environnementaux et sociaux sont en revanche souvent bien plus limités, et la qualité s'en ressent.
  • Restez simple. Un plat préparé bio est plus cher que la somme des ingrédients bio pour le préparer à la maison. Des produits rares ou délicats sont de même plus chers qu'un paquet de riz ou de pâtes... Pour respecter un budget, préférez le fait-maison et achetez des produits simples, mais bons !