Attends que ton âme t’atteigne

Publié le 14 septembre 2017 par Bellesrobespourlesbelles

On est pressés, trop vite. Nous équilibrons les mélodies qui jouent du stress et de l’anxiété, qui à leur tour se nourrissent des nombreuses responsabilités et pressions qui pèsent sur vos épaules. Ainsi, ce qui nous submerge, le passage du temps, se produit sans que nous nous en rendions compte. Tout cela nous déconnecte de notre moi, de notre âme. Une déconnexion qui a un impact négatif sur nous-mêmes.

Nous ne réalisons pas que nous vivons avec le pilote automatique parce qu’il est devenu notre état par défaut. Dans de nombreux cas, nous agissons par inertie, sans trop réfléchir et sans profiter de notre propre activité. Ainsi, nous arrivons à la conclusion que les jours sont des heures, les heures minutes… et le temps de l’âme.
Ne cours pas, laisse ton âme t’atteindre.

Si vous le souhaitez, avant de continuer, voyagons en Afrique et apprenons une histoire amoureuse.

Il y a très, très longtemps, un expéditionnaire s’est aventuré dans les territoires les plus inhospitaliers d’Afrique. Il n’était accompagné que par ses porteurs. Tous portaient une machette pour se frayer un chemin à travers la végétation qui les attendait. Il avait un seul but en tête: agir rapidement et à tout prix.

S’ils traversaient une rivière, ils la franchissaient le plus rapidement possible. Si une colline se mettait en travers, ils comprimaient la marche pour ne pas perdre une minute. Mais soudainement, les porteurs se sont arrêtés.

L’expéditionnaire a été surpris, je peux voir qu’ils n’étaient là que depuis quelques heures. Alors il leur a demandé:

Pourquoi tu t’es arrêté? Tu es déjà fatigué? On n’est en route que depuis quelques heures.
Un des porteurs l’ a regardé et a dit:

Non, Monsieur, nous ne sommes pas fatigués. Mais nous sommes allés trop vite et, par conséquent, nous avons laissé notre âme derrière nous. Maintenant, on doit attendre qu’il nous rejoigne.
C’est un beau conte africain qui reflète le danger de prendre du retard quand on veut aller trop vite ou quand il devient l’objectif principal, sinon le seul. Le fait d’accorder notre attention à l’objectif peut raccourcir le temps de déplacement. Cependant, ce temps perdu pour nos sens sera la monnaie avec laquelle nous paierons le prix pour arriver plus tôt.

Parfois, la hâte est aussi une excuse pour ignorer la douleur qui vient de nos blessures. Nous les dépassons, nous ne les écoutons pas, mais ils sont toujours présents et limités. Nous pensons que les ignorer les fera disparaître. Dans bien des cas, peut-être, mais dans d’autres cas, les plaies auront besoin d’autres soins, comme la désinfection ou un certain point. Distinguer entre eux est une expression de l’intelligence émotionnelle.

Crédit : http://www.persun.fr/

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