Marée, tarée, sa raie

Publié le 29 juin 2008 par Mawquise

Parfois, ici, on parle un peu comme des charretiers.

Oui, limule sinophobe, des fois t’es un peu tout choqué de comment que la Marquise elle usurpe grave son titre, que dans la vraie vie elle doit plébisciter les élections de miss camping et autres aberrations populaires.

Tatata lecteur atrophié de toute notion de second degré, tout ceci n’est que poudre Chanel aux yeux. Langage fleuri certes, parfum sapin des Landes si tu veux, mais on est pas chez les prolos pour autant.

Et surtout, on sait se tenir.

Je ne déteste rien tant que la vulgarité.

Ah ah ah” que tu décèdes de gausserie dans ton fauteuil vert de chez Fly, “de kismokton foutredieu?

Mais de personne tassurje. T’as qu’à voir comment je maîtrise l’ortographe.

“Ich bin ein Beschereliner”

Bon.

Et des fois quand je descends de ma tour d’ivoire, j’avoue que les moeurs me laissent coîte, et non pas coït si on se trompe de touche, ce qui craindrait, on ne se le cache pas.

Y’a des gens comme ça, qui n’ont pas besoin de faire quoi que ce soit pour être vulgaires. Ils le portent sur la tronche.

Béni sois-tu, été, pour le lot de vulgarité quotidien que tu nous offres” parce que l’été, c’est bien, mais gare au lâchage de morues. La morue pullule en Rhône-Alpes, on est en plein vivier.

Et des fois, ça donne des choses juste insoutenables pour le regard. Qu’on prend quand même en photo au péril de sa vie, tout ça pour amuser la galerie. Parce qu’on a un blog, et qu’on est donc obligé de faire des choses extrêmes pour satisfaire la plèbe webosphérique.

Un sacerdoce te dis-je, un sacerdoce.

Repose le dictionnaire, tu chercheras “sacerdoce” plus tard, on a du steak de thon sur le feu:

Ceci était un billet sponsorisé par Nadine de Rotschild Corp. Les bénéfices serviront à l’achat d’une toute nouvelle fierté pour cette femme. Et d’une opération de la rétine, pour moi.