Critiques Séries : Wisdom of the Crowd. Saison 1. Pilot.

Publié le 02 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Wisdom of the Crowd // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Wisdom of the Crowd est l’adaptation d’une série israélienne du même nom. Adapté par Ted Humphrey (The Good Wife, Shark), la série tente d’associer la technologie avec le fait de résoudre des crimes. On sent alors une énième tentative de créer une série policière originale qui n’utilise pas tous les procédés déjà utilisés. Au centre de cette série on retrouve Jeremy Piven (Entourage) dans le rôle de Jeffrey Tanner, un père qui a perdu sa fille et qui a créé une application afin de retrouver le meurtrier de sa fille grâce à l’aide de tous les citoyens. L’idée n’est pas forcément bête, mais ce premier épisode ne nous propose rien de véritablement étonnant. Le concept n’est pas vraiment brillant car il ne fonctionne pas. Tout ce que la série utilise dans son scénario est assez ridicule et crétin sur les bords. Vous pensez vraiment que l’on peut faire une application de ce genre là ? Je dirais que tout cela est réellement impossible. Mais au delà du ridicule, les personnages sont un peu légers et pas suffisamment bien développés. Même Tanner, le héros, n’est pas aussi passionnant qu’il ne devrait réellement l’être. On se retrouve alors face à un personnage un peu mou du genou, pas assez émotionnel alors que l’acteur est réellement capable de tout un tas de choses.

Jeffrey Tanner, inventeur charismatique, révolutionne la technologie en utilisant un outils de crowd-sourcing pour retrouver le meurtrier de sa fille. Ce faisant, il découvre également une nouvelle méthode pour mieux lutter contre la criminalité à San Francisco.

Le premier épisode se concentre alors surtout sur la légitimité de cette application, sa faisabilité et sa légalité. Après tout, n’y a t-il pas une question de vie privée ? De récolte légale de preuve (et pas des preuves volées ou falsifiées) ? Et bien d’autres encore. Il y a une scène assez drôle dans ce premier épisode quand un téléphone est demandé à être utilisé en témoin pour espionner une conversation. Et là, afin de justifier la légalité la chose, Tanner donne une réponse à l’aveuglette qui n’aide pas forcément à rendre le tout plus croyable. Tanner a réponse à tout sur le principe, mais cela n’a pas spécialement de fond pour autant. Ce premier épisode ne trouve pas le tueur de la fille de Tanner, mais résoudre une toute nouvelle affaire. Tout cela permet de créer la structure d’une série procédurale avec des cas de la semaine et un arc narratif que l’on va suivre durant toute la saison. Mais je dois avouer qu’il y a des moments assez cocasses (même si ce n’est pas voulu) dans la gare quand tout le monde suit le suspect. On se croirait dans un épisode de Black Mirror un instant, mais pas un brillant non plus. Il y a peut-être de quoi s’attacher par moment mais globalement tout dans ce premier épisode est à cheval entre le ridicule, le jeu douteux de certains, et j’en passe.

Note : 4.5/10. En bref, pas une brillante idée, pas une brillante série, mais c’est drôle sans le vouloir et ridicule à souhait sur certains points.