Memphis, fille de pub. Le champagne des eaux de table : Perrier

Publié le 01 octobre 2017 par Memphis


On pourrait presque dire que c’est au génie de Gustave Leven (https://www.lesechos.fr/12/08/2008/LesEchos/20234-043-ECH_gustave-leven--patron-de-perrier-et---golden-papy--.htm), Maurice Epry et Jean Davray que Perrier doit son succès. Cependant la petite bouteille qui rappelle la forme des haltères qu’utilisait Sir John Harmsworth, magnat de la presse anglaise alors (1906) propriétaire de la Compagnie de la source Perrier, pour sa rééducation existait déjà. Cette eau, dont la nappe est traversée par un courant de gaz carbonique d’origine volcanique était très connue en Angleterre avant de repasser en mains françaises en 1946. Le peintre Domergue, les affichistes Villemot, Savignac, Morvan, Jean Effel contribuent aux affiches de publicité. Pour les textes, Colette, Mac Orlan, Francis Carco... Dali prononcera le fameux “Perrier c’est fou. Au cinéma, Lautner, Reichenbach, Lorin, précédent Jean Paul Goude et sa oh combien fameuse rencontre entre une femme assoiffée et un lion. “L’eau qui fait pschitt” accompagnera le tournoi de Roland Garros et créera des séries spéciales de bouteilles. Aux États-Unis, c’est la voix d’Orson Welles qui prononcera “enjoy and a good health”. Mon affiche, pleine de sensualité : comme la précédente de Contrex, Villemot, dans les années 75-80.