Le choix du mois, septembre17, j’hésite

Publié le 01 octobre 2017 par Doudonleblog

Septembre 2017. Qu’est-ce qui m’a fait vibrer le plus (en art) ce mois-ci? J’hésite.

J’hésite entre une nouvelle visite sur le site de Christine Delbecq et des gravures d’Odile Massart à l’exposition de la Coupole. Pas pareil. Bon,j’essaierai une autre fois d’écrire sur Odile Massart, quand je connaîtrai mieux son travail. Allons-y pour Christine Delbecq et ses mots!

Dans son atelier, j’ai vu que Christine Delbecq était  repartie dans une réalisation de l’un de ses « Murs qui tremblent ». Je me suis donc rendue sur son site, après plusieurs mois sans visite. J’avais presque oublié comment elle sait écrire. Comment elle sait dire le pourquoi de ses projets. Quelques mots d’elle, et ça y est… On se sent bien (mieux) devant son travail de plasticienne. Il suffit de ces trois-quatre lignes pour qu’on soit (r)assurés, confirmés dans notre rapport à ses travaux. On avait bien déjà un peu pressenti des choses… On avait déjà osé exprimer des impressions, des visions, des réactions. Mais quand c’est dit par elle…Et que ça correspond… Ouf! Le plaisir devient fluide. Le parcours sur son chemin d’artiste se fait maintenant sans heurt. On avance, on recule, on improvise, on invente, on interprète, on imagine, on explique, on éclaire, on pénètre…

C’est drôle comme j’ai besoin de ses paroles ou de ses écrits à elle, Christine Delbecq, pour apprécier encore mieux son travail. Ses travaux, je sens qu’il s’y passe toujours quelque chose. Et que c’est important. En moi, une vapeur, une buée, une chaleur. Mais informe. Sans squelette. Je cherche des mots (j’adore ça, d’habitude! Poser des mots sur une oeuvre d’art et je l’ai déjà fait pour elle, mais c’était il y a longtemps) et ils ne viennent pas. Ou ils sont si mal à propos…Ou timides…Incertains.

J’ai donc relu ou lu tout ce que Christine Delbecq met dans son site. « Marcher les jours », « Chambre d’écho », « Dans le grand blanc », « Chaos Carton » etc. etc.

J’ai aimé quand, à propos de son travail, elle parle de « remachage discret », d' »une même idée mâchonnée, ruminée, ingérée et digérée ». Quand elle écrit « ébranler le point de vue ». Quand elle évoque « notre rapport à l’immense ». Et, sur « Les PetitsRouges », « élans et rencontres, suspensions et arrêts ». Sur « MarcherLesJours », « un paysage tissé par les liens ». Sur « LesMursQuiTremblent », « les vibrations du mur, les échos qui prolongent toute expérience ». Et plein d’autres choses encore! Certes, son oeuvre est en première place par rapport à ce qu’elle en dit! Mais malgré tout… ça se complète d’une certaine manière.

http://christine.delbecq.free.fr/

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