Retour à Duncan’s Creek, de Nicolas Zeimet

Par Goliath @Cayla_Jerome
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Il est des amitiés d’enfance indéfectibles mais qui peuvent s’avérer bien dangereuse ! A la vie à la mort se jure-t-on lorsque que l’on est enfant, un classique, qui n’empêche pas cependant de se séparer plus tard car la vie éloigne souvent. Puis, en grandissant, chacun change et on n’a plus grand-chose à se dire. Devenus adultes, les amis d’enfance sourient de ces promesses, les rangeant au rang des souvenirs heureux. Néanmoins, certains souvenirs marquent mieux que d’autres : ils frôlent le cauchemar. Derrière les jeux et la complicité peut se cacher des réalités du quotidien très sombres, on peut être coupable sans l’être vraiment.

Jake est appelé par son amie Sam, plus de vingt ans après leur séparation. Un appel curieux en quelque mots semblant presque un appel au secours. Sans hésiter, Jake prend la route vers les lieux de son enfance, vers les souvenir, contraint de regarder de face ce qui les a unis puis séparé. Un cheminement dans le temps dont nul ne peut sortir indemne. En dehors des trois amis qu’ils étaient à l’époque, une tierce personne sait surement quelque chose !

Nicolas Zeimet fait de son roman une sorte de Road Trip dans l’espace et dans le temps. Il nous entraîne vers ses secrets d’enfances, inavouées et inavouables que l’on tait. Sauf que pour Sam, Jake et Ben le troisième compère: il s’agit de trouver une issue possible, mettre le mot fin sur ce souvenir caché à tous, car rattrapés par le temps. C’est le moment où tout peut basculer. Pourront-ils enfin dormir apaisés ?

Dans le cheminement de Jake, l’auteur alterne les chapitres « hier » et « aujourd’hui ». Il y à l’instant présent qui ramène systématiquement vers hier, vers ce drame qu’ensemble ils ont vécu. Pourtant, c’était simple, c’était compliqué, c’était ingérable pour des adolescents de quinze ans. Puis, il y a des dossiers qui restent, même dans les affaires classées. L’éventualité qu’un perfectionniste les ouvre de nouveau est toujours possible, et les lettres anonymes qu’ils ont reçues ne présagent rien de bon. Peut-être que leur secret n’est pas si secret que cela ! C’était à la vie à la mort, mais la mort pour mieux vivre reste une alternative qui ne sera sans doute pas mieux vécue.

Présentation de l’éditeur

Après un appel de Sam Baldwin, son amie d’enfance, Jake Dickinson se voit contraint de retourner à Duncan’s Creek, le petit village de l’Utah où ils ont grandi. C’est là que vit Ben McCombs, leur vieux copain qu’ils n’ont pas revu depuis plus de vingt ans. Les trois adolescents, alors unis par une amitié indéfectible, se sont séparés dans des circonstances dramatiques au début des années quatre-vingt-dix. Depuis, ils ont enterré le passé et tenté de se reconstruire. Mais de Los Angeles aux montagnes de l’Utah, à travers les étendues brûlantes de l’Ouest américain, leurs retrouvailles risquent de faire basculer l’équilibre fragile de leurs vies. Ce voyage fera ressurgir les haines et les unions sacrées, et les amènera à jeter une lumière nouvelle sur le terrible secret qui les lie. Ils n’auront alors plus d’autre choix que de déterrer les vieux cadavres, quitte à renouer avec la part d’ombre qui les habite… et à se confronter à leurs propres démons.

Un peu de l’auteur

Nicolas Zeimet est né le 17 juillet 1977. Il est traducteur et vit à Paris. Il se passionne pour l’écriture dès son plus jeune âge. Son premier roman, Déconnexion immédiate, paru en 2011, est suivi en 2014 de Seuls les vautours, qui reçoit le Prix Plume d’Or 2015 avant d’être republié en poche chez 10/18. Son troisième roman, Comme une ombre dans la ville, le consacre comme « l’une des jeunes voix les plus douées du polar français ». Gageons qu’avec Retour à Duncan’s Creek, ça ne s’arrête pas là !

Source bio & photo: Editions Jigal 

Détails sur le produit

• Broché: 296 pages
• Editeur : Jigal Editions (8 septembre 2017)
• Collection : Polar
• Langue : Français
• ISBN-10: 2377220134
• ISBN-13: 978-2377220137
• Dimensions du produit: 21 x 2,5 x 14 cm


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