Le capitalisme tue

Publié le 15 octobre 2017 par Despasperdus

Pendant que les chiens de garde ne cessent de créer de fausses polémiques à propos de la France Insoumise - qui n'est pas parfaite mais dont l'un des mérites est de fortement déranger, voire d'effrayer, la classe dominante - le capitalisme tue toutes 15 secondes !

Des travailleurs dans l'indifférence générale.

A croire que l'accident du travail est chose normale !

D'ailleurs, les médias dominants n'en font jamais leurs titres, pas une seule Une dans l'année...

Pas vendeurs les accidents mortels du travail !

Un travailleur mort sur son lieu de travail est un travailleur inutile au capitalisme et à ses médias, donc silence.

Juste un élément parmi d'autres pour établir une statistique, à l'instar de l'accidenté grave du travail ou du demandeur d'emploi...

Le capitalisme est si humain que le second rejoindra le troisième avec une petite pension invalidité pour l'empêcher de crever de faim.

Le capitalisme tue violemment

et à petits feux.

624 525 accidents du travail avec arrêt.

36 046 accidents du travail avec incapacité permanente !

Et, 545 salariés morts au travail en 2015

Le capitalisme vole ta jeunesse, tes loisirs, ta santé et même ton boulot de forçat, si bien qu'à la fin ne reste parfois que le désespoir et sa force pour en sortir.

A l'instar de Jeremy.

Oui, le capitalisme tue aujourd'hui comme il a tué hier.

Aussi, quand des pseudos historiens, triés sur le volet, racontent en cette année d'anniversaire de la Révolution d'Octobre que les révolutions font couler beaucoup de sang, n'oublie pas que le capitalisme tue.

Et qu'aujourd'hui même, le sang ne cesse de couler à coups de plans de licenciements, de cadences infernales, de harcèlements, de maladies professionnelles, d'accidents du travail, de bas salaires, de précarité sociale, de démantèlement du droit du travail, de traités de libre-échange, de dumping social.

Avec le capitalisme, chaque semaine est une semaine sanglante.

Une donnée censurée par bien des commentateurs et par bien des historiens...