Vivre vite de Philippe Besson

Par Anneju71 @LesMotordus

Il faut vire vite, mourir jeune et faire un beau cadavre. James Dean

Il y a des livres que l’on tarde de lire et qui traîne dans nos étagères sans savoir pourquoi. Et puis un jour, on décide qu’il est temps. C’est exactement ce qui s’est passé avec ce livre.

C’est là que je me suis souvenue que quand j’étais adolescente, James Dean me fascinait par son côté rebelle. Marilyn aussi avait sa place sur les murs de ma chambre. J’ai vu tous ses films et c’est même grâce à L’Est d’Eden que j’ai découvert John Steinbeck avec ses Raisins de la colère et aussi Des souris et des hommes.

Je m’éparpille ! Revenons au livre.

On le surnommait « Le rebelle au coeur tendre ». Contre quoi au juste s’est-il rebellé ? Contre rien, en vérité. Rock Hudson, acteur

Qui n’a jamais entendu parlé de ce beau gosse mystérieux, doué et mort trop vite. Personne ! Tout le monde connait James Dean même s’il est mort le 30 septembre 1955 à l’âge de 24 ans.

24 ans seulement ! Pourtant quand on lit ce livre, j’ai eu l’impression qu’il avait vécu une vie beaucoup plus longue.

J’ai lu des tonnes de chose sur cette étoile morte trop tôt et quand on est ado, c’est le côté rebelle auquel on s’identifie le plus. De nombreux acteurs, on cru être son descendant. Mais James Dean restera James Dean.

Je me souviens de ces photos en noir et blanc de lui , le col relevé de son manteau noir avec une clope au bec, ou de sa petite mise en scène dans un cercueil. Je me souviens aussi de ses films, ses 3 films que j’ai vu encore et encore. J’ai aussi découvert Natalie Wood dont la vie m’a aussi passionnée.

Chaque chapitre du livre est une personne qui a croisé la vie de Jimmy mais aussi lui qui parle jusqu’à son accident. Il est clair que  beaucoup est fiction mais tout est bien documenté. J’ai eu envie d’y croire et j’y ai cru.

Attention, je vous rassure, le portrait est loin d’être angélique mais attachant. J’ai eu le sentiment qu’il avait vécu plusieurs vies mais non une seule et vite. Car, on ne peut pas dire que la patience était son fort ! Mais c’était ça son destin de « Vivre vite ». Ne dit-on « On n’a qu’une vie « .

Si je devais le résumer ? Si je devais le résumer, je dirais tout simplement que c’était un garçon à part. Et insaisissable. On croisait sa route et, dès que l’on s’attachait à lui, il repartait. » Natalie Wood, actrice.

Vivre vite de Philippe Besson – Editions 10/18 – paru le 2101/2016 en poche – 7.10€ – 211 pages