Moustapha Niass: une 13ème législature sans honneu

Publié le 10 novembre 2017 par Rokia

Ça fait des années qu’il est au pouvoir, ou alors jamais assez loin en tout cas. Jamais ! Aujourd’hui président de l’Assemblée Nationale mais presque sans égard. Parce que trop partial, tendancieux ?Par Rokia Pédro//lastleaks.wordpress.com/
Moustapha Niass président de l’Assemblée Nationale est décrié et pointé du doigt par les députés, à chaque fois c’est pour un non respect du règlement intérieur et des prises de positions partisanes selon ses collègues. Certains boudent et partent, d’autres restent de dénoncent comme ils peuvent les dérives remarquées. Beaucoup déplorent déjà cette 13ème législature qui ne promet rien de bien sérieux, et qui démarre très mal avec cette affaire Khalifa Sall.Niass Mérite t-il sincèrement la révérence comme il se doit vis-à-vis de cette institution qu’est l’Assemblée Nationale ? Cette galéjade de trop, visant à liquider le député maire Khalifa Sall qui n’est perçu par le pouvoir et ses alliés qu’en tant que dangereux potentiel adversaire. Moustapha aurait-il perdu toute sa crédibilité ? Difficile de continuer à respecter sa fonction. Quelques réactions de députés de cette 13ème législature pour illustrer ces propos :Aida Mbodj«Je ne comprends pas l’attitude du Président de notre Institution dont la démarche s’apparente à un parti-pris manifeste en faveur de l’Exécutif contre un collègue, n’ayons pas peur des mots, qu’on veut conduire directement à la guillotine. En effet, tout le monde aura remarqué l’extrême diligence avec laquelle notre collègue Président a déclenché la levée de l’immunité de l’Honorable député Khalifa Sall contrairement au traitement qu’il a réservé à la correspondance que lui avait adressée antérieurement notre collègue Issa Sall, lui demandant d’enclencher une procédure d’arrêt des poursuites.»

Déthie Fall, Rewmi

«Vous faites honte à ce pays!»













Ousmane Sonko,Pastef

«Que Moustapha Niass et sa majorité d'automates. Se réfugier derrière une interprétation restrictive et personnelle des textes pour écarter tout débat dans l'hémicycle et précipiter la procédure de mise à mort d'un député est tout simplement indigne. Je n'ai aucune fierté à partager la 13e législature avec des exécutants de basses besognes. Le sacrifice humain consommé, j'espère que vous pourrez le digérer, ne serait ce que dans votre conscience, ou ce qu'il en reste».