Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM) à Fort-de-France (Martinique)

Publié le 22 décembre 2017 par Planseisme @planseisme
Vue du bâtiment avant renforcement

Etat initial
Le bâtiment abritant les bureaux et la réserve de la Banque de France à Fort de France (Martinique) a été construit en 1986. Il s’agit d’un bâtiment séparé en 3 blocs indépendants, composé de 5 niveaux avec une toiture terrasse. La structure est de type poteau poutre en béton armé avec la présence de quelques voiles béton armé.

Contexte
La décision de renforcement parasismique a été prise par le maître d’ouvrage suite à un diagnostic réalisé en 2011.

Les fondations en place non modifiables dans un budget acceptable et la nature liquéfiable du sol, au-dessus d’un certain niveau de sollicitation sismique, ont conduit à envisager un renforcement dans la limite des possibilités des fondations existantes. Ainsi, la démarche a été de dimensionner de façon itérative un renforcement dans la limite de la capacité des fondations, d’en déduire le niveau d’accélération et la période de retour Selon la loi empirique établie par Gutenberg et Richter en 1944, la période de retour décroit à mesure que l’on considère des intensités sismiques faibles, pour la simple raison que les séismes sont d’autant plus fréquents que leur magnitude est faible.
La période de retour de 475 ans considérée dans la réglementation parasismique française correspond quant à elle à un niveau d’accélération ayant une probabilité de 10% d’être atteinte en 50 ans.">
Selon la loi empirique établie par Gutenberg et Richter en 1944, la période de retour décroit à mesure que l’on considère des intensités sismiques faibles, pour la simple raison que les séismes sont d’autant plus fréquents que leur magnitude est faible.
La période de retour de 475 ans considérée dans la réglementation parasismique française correspond quant à elle à un niveau d’accélération ayant une probabilité de 10% d’être atteinte en 50 ans.">
Selon la loi empirique établie par Gutenberg et Richter en 1944, la période de retour décroit à mesure que l’on considère des intensités sismiques faibles, pour la simple raison que les séismes sont d’autant plus fréquents que leur magnitude est faible.
La période de retour de 475 ans considérée dans la réglementation parasismique française correspond quant à elle à un niveau d’accélération ayant une probabilité de 10% d’être atteinte en 50 ans."> 
sismique correspondant et de vérifier, à postériori, si le niveau ainsi atteint était acceptable pour le maitre d’ouvrage en termes de risque.

Pour exploiter au mieux la capacité de la structure existante, l’interaction sol-structure Ces effets peuvent être notables à l’échelle de villes ou d’ouvrages de grande taille tels que les barrages ou les ponts, et modifier significativement l’ampleur des secousses sismiques.">
Ces effets peuvent être notables à l’échelle de villes ou d’ouvrages de grande taille tels que les barrages ou les ponts, et modifier significativement l’ampleur des secousses sismiques.">
Ces effets peuvent être notables à l’échelle de villes ou d’ouvrages de grande taille tels que les barrages ou les ponts, et modifier significativement l’ampleur des secousses sismiques."> 
a été prise en compte.

Pour des raisons de sécurité liées à la nature de l’exploitation, certains locaux protégés sont interdit d’accès et ont été exempts de travaux.

Points faibles de la structure
Le bâtiment a été initialement conçu avec les normes parasismiques PS69. Les principales faiblesses du bâtiment viennent d’une part de ces fondations très faiblement dimensionnées aux efforts horizontaux et ne tenant pas
compte de la liquéfaction du sol et d’autre part de l’insuffisance du contreventement du bloc central (structure poteau poutre).

Vue en plan du bâtiment renforcé

Confortement parasismique
Le renforcement parasismique réalisé comprend l’ajout de précontrainte (méthode du brêlage) au niveau des planchers hauts de l’entresol, du 2e et 3e étages (voir schéma ci-dessus). Les trois blocs ainsi reliés ont un comportement d’ensemble sous sollicitation sismique. Les voiles existants des cages d’escalier aux extrémités du bâtiment ont été renforcés par des doubles murs en béton armé afin de reprendre les efforts de précontrainte. Enfin, certains trumeaux ont été renforcés par des tissus en fibre de carbone pour améliorer leur résistance au cisaillement.

Schéma de l’ancrage des câbles de précontrainte au niveau de la cage d’escalier
Schéma du bâtiment après renforcement
Voile existant renforcé par un double mur en béton armé
Bâtiment après renforcement – ancrage des câbles de précontrainte
Caractéristiques ouvrage renforcé

Maître d’ouvrage Iedom

Année de construction 1986

Affectation du bâtiment Bureaux et réserve de banque

Type de construction initial Poteau poutre/ voiles BA

Catégorie d’importance Catégorie II à l’EC8? (Classe B au PS 92)

Zone de sismicité Zone 5 à l’EC8 (Zone III au PS 92)

Classe de sol de fondation -

Facteur de conformité (état initial/ après renforcement) - / 0.31

Date d’exécution du renforcement 2014

Coût du renforcement parasismique (€HT) 1 681 000€ HT

Motivation pour le renforcement Volontaire

Maîtrise d’œuvre BET HAUSS