L’Océan au bout du chemin

Par Darkstein

de Neil Gaiman (encore).

Je suis comme ça moi. Quand j’aime, j’en bois jusqu’à la lie (Ou j’en lis jusqu’aux abois)

Bref, après le très bon et chamarré recueil Miroirs et Fumée, voici un roman inspiré d’éléments autobiographiques, qui verse rapidement dans le fantastique, avec un sentiment de filiation avec Ray Bradbury. Une poésie dans les mots et dans le déroulement de l’histoire – la rencontre du protagoniste avec une petite fille qui affirme que la mare dans son jardin est un océan, qui donne l’impression d’avoir parcouru une nouvelle d’une cinquantaine de pages. On passe du réel au mythe comme Alice traversant le miroir, tout se fait si naturellement que c’en est presque déroutant.

Encore un livre que je conseille, aux rêveurs, et aux autres qui regardent d’un air hautain la littérature de l’imaginaire.