7 conseils que je donnerais à mon moi de 20 ans

Publié le 02 février 2018 par Olekhine

J'écoute énormément de podcasts. C'est un moyen merveilleux d'apprendre, s'informer, se cultiver, tout en pouvant faire autre chose. En voiture au lieu d'écouter la radio j'écoute des podcasts et notamment celui d'Antonin Archer appelé " Nouvelle École ".

Antonin pose souvent, en fin d'épisode, des questions à son invité. Et parmi ces questions il y a: "Si tu pouvais parler à ton toi à 20 ans, quels conseils te donnerais tu?"

J'ai décidé de jouer le jeu et de répondre à cette question.

1. Ne dépense pas tout.

Un mec qui écoute du rap, en survet du matin au soir, qui est nul en classe et qui veut passer pour un mec cool en étant le rigolo du coin, voilà qui j'étais. A peu près tout ce que je déteste maintenant. La plupart de mes amis étaient cool, s'étaient posé des questions sur le monde qui les entoure, comment cela fonctionne, pourquoi, faisaient des projets etc....Moi je vivais dans mon monde, bien désireux de ne pas affronter la réalité. Je voulais vivre comme un millionnaire mais je ne bougeais pas le petit doigt pour le devenir. Lorsque j'ai arrêté mes études, je suis allé travailler. J'habitais chez mon père et n'avait pas de frais à payer, à part l'essence et le téléphone portable. Je dépensais tout mon argent en sorties, bar, restaurant, boite de nuit etc....Je n'ose même pas imaginer combien j'ai dépensé ces années là! Si j'avais été un peu moins bête, je me serais formé et j'aurais surement appris la méthode 50/30/20. J'aurais pu mettre un peu d'argent de coté pour mon avenir, ce qui m'aurait bien servi par la suite.

2. N'aie pas peur de voyager.

Au lieu de vouloir briller et d'épater la galerie, j'aurais pu garder un peu d'argent pour voyager. Aller où, comment et avec qui? En en parlant autour de moi, j'aurais bien trouvé des amis prêts à partir avec moi. Il y a deux destinations que j'aurais voulu faire à l'époque.

La première était le Japon. Depuis tout petit, à travers les dessins animés et la culture manga, le Japon est un pays qui me fascine. Ce mix entre culture traditionnelle et modernité m'interpelle. J'avoue que le coté traditionnel m'attire plus et les samouraïs, les sumos, les temples etc ont un attrait pour moi. Le billet d'avion était cher, l'hébergement également mais vu que je n'avais pas de frais à payer, il me restait un beau reste à vivre à la fin du mois et j'aurai pu me payer le voyage. Aujourd'hui j'ai beaucoup plus de frais et de dépenses. Cela est plus compliqué, beaucoup plus compliqué qu'à l'époque mais pas impossible. Je regrette de ne pas avoir saisi l'opportunité qui m'était offerte à l'époque.

L'autre voyage que je regrette de ne pas avoir fait était Las Vegas. Cette passion pour Vegas, m'est venue un peu plus tard, vers 22-23 ans lorsque j'ai découvert l'émission de télévision animée par Patrick Bruel: "World Poker Tour". Le poker est devenu une passion pour moi, voir une obsession. J'y jouais dès que je pouvais, je lisais des livres, regardait des vidéos etc afin de devenir un pro. Je voulais aller à Vegas rencontrer les Gus Hansen, Daniel Negreanu, Phill Hellmuth, Doyle Brunson et consorts. Je n'y suis pas allé car j'ai démissionné d'un emploi et j'étais au RMI pendant un temps. Je n'avais plus assez de revenus pour voyager. La passion du poker m'est passée depuis mais rencontrer ces grands champions reste un joli rêve!

3. Commence à investir.

Par rapport à bon nombre de mes amis, j'avais un peu d'épargne. Je possédais un PEL sur lequel je versais 50€ par mois. J'aurais certainement mettre plus mais je ne voulais me priver. Je m'en veux encore de ne pas avoir été plus économe.

J'avais un salaire de smicard mais je n'avais presque pas de frais et je dépensais tout en sorties. Mon père me disais de mettre 200 ou 300€ de coté et d'amuser avec le reste et que cela faisait déjà une belle somme. Comme d'habitude, à l'époque, je n'écoutais rien. Je me disais:"Mettre de l'argent de coté, pourquoi faire? Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais je profite à fond d'aujourd'hui!"

Si j'avais seulement investi cet argent en bourse, dans l'immobilier ou dans le crowdfunding. Qui sais combien d'argent j'aurais à présent?

4. Réduis la télé et commence à lire plus de livres.

Le catch, le foot, et les films. Voilà à quoi se résumait la plupart de mon temps libre. Je jouais également beaucoup à la console. Je n'avais pas une activité culturelle bien riche 🙂 Et la finance ne m'intéressait pas du tout.

Ce n'est que bien plus tard, avoir avoir vécu une période difficile avec le RMI, que je me suis intéressé à la gestion de mes finances. Je m'étais juré de ne plus jamais galérer comme cela. Je ne sais plus comment j'ai atterris dans le domaine financier mais je me souviens du premier choc que j'ai eu après la lecture d'un livre. C'était " Tout le monde mérite d'être riche " d'Olivier Seban. J'avais l'impression que tout était expliqué, qu'il n'y avait plus qu'à suivre le chemin. Comme souvent dans la finance et le développement personnel, tout est déjà écrit mais mettre en application les conseils c'est ce qu'il y a de plus dur.

Avant la lecture de ce livre, je ne crois pas avoir lu de livre sur l'investissement ou les finances personnelles à part Capital ou Mieux vivre votre argent, revues auxquelles mon père est abonné. Je crois que je n'avais même pas lu un livre en dehors de ceux demandé par l'école. Ce livre a changé ma façon de penser et d'aborder mon rapport au business, aux investissements et à tout ce qui est lié à l'argent.

Je suis étonné à chaque fois que j'aborde le sujet autour de moi, peu de personnes continuent de se former après les études et peu lisent des livres. Je ne parle pas de roman ou bd mais de livre de "formation". Personne ne lit de livres de management ou de communication alors que beaucoup travaillent en relation avec le public. C'est un gros problème, en France, de croire qu'une fois les études terminées, l'apprentissage l'est également.

Le livre qui a eu le plus gros impact dans ma vie a été " La semaine de 4h " de Tim Ferriss. Ferriss m'a montré qu'une autre vie était possible et que tout dépendait de moi. J'ai cherché longtemps ma muse et je n'ai trouvé que récemment cette idée pourtant banale de blog. Mais c'est vraiment cela que j'aime faire!

5. Arrête de vouloir réinventer la roue.

Dur dur de vouloir révolutionner le monde! Quelle ambition! Je trouve encore cette idée honorable mais que de temps perdu. Je pense, avec le recul, qu'il y a des inventeurs et des réalisateurs, ceux qui mettent en place les idées des autres.. Et moi, je suis un réalisateur.

Je ne voulais pas copier une idée aux US et la développer en France ou prendre une franchise et faire vivre un business. Non, je voulais trouver mon idée, créer un truc jamais vu, unique et que tout le monde s'extasie devant mon idée.

Pour ma défense, j'étais jeune. Je voulais gagner de l'argent. J'en voulais beaucoup et rapidement

Mais au lieu de développer un concept qui fonctionne et apprendre pas à pas comment monter une entreprise, comment la gérer, la faire grandir etc... Je voulais trouver une idée d'entreprise à moi qui me rapporterait rapidement beaucoup d'argent.

J'étais celui qui veux franchir la ligne d'arrivée sans prendre le départ, celui qui veux la médaille d'or mais qui ne voit pas les heures d'entrainement et tous les sacrifices à faire.

Dans la vie, il y a des gens qui réussissent vite, d'autres plus lentement mais aucun ne réussi sans travail.

6. Cherche des mentors qui te conseilleront.

Imaginez que vous êtes un joueur de football et que votre père soit entraineur de football. Les chances pour que vous deveniez un bon, voir un grand joueur de football sont infiniment plus grandes que pour celui dont le père est pâtissier.

Mes parents étaient de bons gestionnaires financiers mais bizarrement ils ne m'ont pas transmis la culture de l'investissement. L'épargne oui mais pas l'investissement. Je n'ai pas eu de conseils concernant les finances personnelles ni concernant l'investissement et l'entreprenariat.

Tout ce que j'ai appris, concernant la finance, je l'ai appris en lisant des blogs et des livres. Je l'ai appris grâce à des mentors, des gens à qui je voulais ressembler et dont la vie me faisait envie.

Chaque jour, à présent, je me rapproche de cette vie dont j'ai tant rêvé.

7. Ne laisse pas la vie ruiner tes rêves.

Ce ne sera probablement pas un scoop pour beaucoup d'entre vous: la vie est dure.

On peut tomber gravement malade, perdre son emploi, perdre des amis, des amours, être trahi.

On peut rencontrer des menteurs, des tricheurs, des manipulateurs.

Le monde peut se montrer dur et cruel.

Enfant, on ne pense pas à ces choses là et c'est tant mieux. Nous rêvons d'être pilote de course automobile, astronaute, millionnaire ou joueur de tennis, de football etc..Nous n'avons pas de limites concernant nos rêves. A mesure que nous vieillissons et que nous rencontrons les cotés obscurs du monde qui nous entoure, nous pouvons devenir beaucoup plus cyniques ou "réalistes".

"Je ne pourrais jamais conduire une Lamborghini."

"Je ne pourrais même pas être millionnaire."

"Je ne pourrai jamais avoir le travail de mes rêves."

Ce sont ces croyances limitantes qui peuvent nous étouffer et étouffer nos rêves. Ne laissez pas ça arriver. Y a-t-il quelque chose que vous vouliez vraiment quand vous étiez enfant mais que vous avez abandonné? Moi je ne rêvais pas beaucoup d'avoir, de posséder mais je rêvais d'être. Je rêvais d'être l'Ultimate Warrior, Henri Leconte ou Philippe Calderaro. Une grande maison avec piscine me faisait envie également.

Mes parents m'ont toujours dit que si je travaillais bien à l'école, je pourrais m'acheter cette maison. J'y ai cru.

En vieillissant, je me suis rendu compte du prix d'une telle maison et que je ne l'aurais peut-être jamais.

25 ans plus tard, je n'ai toujours pas de grande maison avec piscine.

En fait je n'y croyais plus mais tout arrive dans la vie et je me donne les moyens de réussir. J'ai déjà acheté un appartement et mes projets dans l'immobilier me permettront surement dans moins de 10 ans de posséder cette maison.

La clé est de supprimer toute croyance limitante que vous avez. Arrêtez de penser à la réalité mais rêvez grand afin que ce rêve devienne le moteur de votre vie.

Conclusion:

Si vous avez la vingtaine, alors écoutez mes conseils! Les personnes plus âgés que vous ne disent pas que des conneries. Faites le tri dans les conseils et si vous savez écouter les leçons des plus âgés vous éviterez bien des erreurs et vous gagnerez du temps.

Si vous êtes plus âgé, vous pouvez également écouter les expériences de vos ainés mais également tirer un bilan de votre vie et de vos expériences. Ne reproduisez pas les erreurs que vous avez commises. Faire une erreur n'est pas grave, la refaire est un crime!

Ayez confiance en vous car vous pouvez tout réaliser! Croyez en vous car personne ne le fera à votre place.

Si vous avez aimé cet article n'hésitez pas à le partager et n'oubliez pas: "Croyez en vous!"

N'hésitez pas également à nous dire quels conseils vous donneriez à vous même mais à 20 ans.