Une approche sensible et poétique, où la photographie se fait connexion entre l’intime et l’universel, la politique et le fantasmé. Toutes les maisons abandonnées de la série se trouvent en Iran, et ont été abandonnées par leurs occupants pour des raisons politiques et sociales. Sans confort, sans vie humaine, totalement dépouillées de ce qui fait le sens de la maison, ces espaces nostalgiques sont envahis par la végétation qui y reprend ses droits. Bien que ces résultats semblent de prime abord naturels, il se trouve que la photographe a méticuleusement mis en scène certain éléments. Malgré tout, il ressort des clichés une telle force évocatrice et un message si puissant, que le spectateur est contraint de s’interroger sur la place de l’homme dans le monde naturel.
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