Caricatures en série en sarkofrance

Publié le 04 juillet 2008 par Juan

Nul besoin de pousser la comparaison jusqu'à la caricature.
Tout comme George W Bush, Nicolas Sarkozy assistera à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Il a attendu le début de la Présidence Française de l'Union Européenne pour le laisser fuiter, et la levée du boycott de la France par les tour-opérateurs chinois.
A moins de cela ne soit l'inverse.

Nicolas Sarkozy sera bien à Pékin le 8 août prochain pour assister à la cérémonie d'ouverture des 29e Jeux olympiques. C'est en tous cas ce qu'affirment plusieurs médias : RMC, BFM ou Le Monde, s'appuyant sur des déclarations de l'entourage du président, ont cessé d'employer le conditionnel sur la présence du chef de l'Etat en Chine.

Suite aux incidents qui ont émaillé le parcours de la flamme olympique et à la répression accrue au Tibet, Nicolas Sarkozy avait menacé de ne pas se rendre à la cérémonie d'ouverture des JO et conditionné sa présence à la reprise du dialogue entre la Chine et le dalaï-lama. Quelques contacts ayant eu lieu à la fin du mois de juin, le chef de l'Etat n'a pas de raison de ne pas se rendre à la cérémonie.

L'Elysée préfère pourtant ne pas officialiser immédiatement cette décision. (source LE FIGARO)
Nul besoin de pousser jusqu'à la caricature.
Le dispositif des 35 heures est mort vendredi 4 juillet. Le principe de la durée légale du travail est également attaqué. L'Assemblée Nationale a entériné "la réforme des 35 heures." Primo, les entreprises pourront désormais faire travailler leurs employés jusqu'à 48 heures par semaine, sans plus avoir à demander l'autorisation de l'inspection du travail. Deuxio, l'employeur pourra pérenniser cette nouvelle durée du travail en passant un accord d'entreprise. Tertio, ce dernier devra être approuvé par des syndicats représentant au moins 30 % des salariés, sans rencontrer l'opposition de syndicats représentant 50 % de ces salariés.
Nul besoin de pousser jusqu'à la caricature.
Nicolas Sarkozy n'a pas été humble ce vendredi 4 juillet pour accueillir Ingrid Bétancourt: il a même passé l'après-midi, devant les caméras, avec l'ex-otage. C'est le retour de l'émotion ssur le devant de la scène.
"Nicolas Sarkozy croit à la contagion du bonheur pour faire face aux mauvaises ondes et à la tyrannie du malheur. Le moral se vitamine d'un rien. Les Dieux se retournent d'un souffle. A condition de savoir prendre le vent, d'être capable de démultiplier la force et l'impact du positif dans les têtes comme dans les cœurs. Et ça, le «médiacteur» Sarkozy, sait faire - mieux que personne. Il a donné, feuilletonné, une nouvelle preuve de son talent, dans une mise en scène faite non pas d'hystérie auto-promotionnelle cette fois, mais toute d'émotion, d'amour, de joie, de larmes retenues." (source)