Critiques Séries : American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace. Saison 2. Episode 9.

Publié le 22 mars 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace // Saison 2. Episode 9. Alone.
SEASON FINALE


C’est la fin ! Voilà donc comment s’est achevée l’histoire de Andrew Cunanan, trahit par les siens jusqu’au bout et qui a décidé de se suicider afin de ne pas souffrir plus qu’il n’a souffert. Avec une saison de seulement neuf épisodes, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace démontre qu’elle n’avait pas besoin de plus d’épisodes pour raconter son histoire, ce qui n’est pas plus mal. Cet épisode se concentre sur la fin de la fuite d’Andrew alors qu’il se retrouve dans une cabane dans la marina. Ce dernier épisode ne pouvait qu’être intéressant car il se concentre sur la suite et fin du premier épisode. Si tout n’a pas nécessairement fonctionné dans cette saison, je dirais que la série a tout de même réussi à faire pas mal de choses intéressantes. C’est donc le portrait d’un serial ailler que la série nous a offert depuis le début et le moins que l’on puisse dire c’est que cela a plutôt bien fonctionné jusqu’au bout. Avec sa timeline, la série a su raconter une histoire différente, de façon complètement différente de la première saison de American Crime Story, qui suivait une philosophie beaucoup plus linéaire. Mais Ryan Murphy n’est pas quelqu’un qui aime les histoires linéaires alors cette saison 2 correspond beaucoup plus à sa propre vision des choses, ce qui rend forcément American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace intéressante.

Le dernier épisode c’est le dernier meurtre d’Andrew : son suicide. « Alone » est un titre qui correspond parfaitement à l’histoire d’Andrew mais aussi à ce qu’il vit dans ce dernier épisode. Il est seul, dans une cabane, mais c’est aussi symbolique de la solitude dans laquelle il est depuis le début de sa vie. La série choisit alors de raconter en spéculant sur ce qui s’est passé durant ces jours où Andrew était un fugitif. Bien entendu, personne ne connait la vérité donc il aurait été difficile de raconter un truc réaliste. Mais la façon dont tout cela est fait reste plutôt logique. On peut imaginer que Andrew ait passé ses derniers jours à réfléchir à lui-même. Il suit alors les informations, les gens qui témoignent de sa personnalité et même une interview de son père, qu’il a appelé le soir d’avant. Ce qui est intéressant dans l’histoire de Modesto c’est que ce dernier a imaginé que son fils pourrit lui permettre de revenir sur le sol américain. Il a en effet voulu faire un film sur Andrew, avec le nom « A Name to be Remembered By », mais tout cela reste flou car il est difficile de savoir ce qui s’est passé de ce point de vue là. C’est une histoire qui a été piochée dans la réalité et que la série décide d’extrapoler là aussi afin de raconter une autre histoire, celle d’Andrew. Car ce dernier est clairement le plus important.

C’est son dernier testament et l’histoire de American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace s’achève donc de façon assez solide dans un épisode plus intimiste et pas nécessairement centré sur des trucs ennuyeux en tout genre comme la chasse à l’homme qui n’est pas l’aspect que je préfère de cette série.

Note : 7/10. En bref, belle fin malgré ses défauts.