Eugénio de Andrade – Les doigts jouent avec la lumière de mars…

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Les doigts jouent avec la lumière de mars 
la mort n’a pas de prise sur le corps
lorsqu’on tient le soleil endormi dans ses bras.

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Os dedos brincam com a luz de março –
não há no corpo lugar para a morte
com o sol adormecido no regaço.

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Eugénio De Andrade (1923–2005)O peso da sombra (Le poids de l’ombre, 1982)Matière solaire (Poésie/Gallimard, 2004) – Traduit du portugais par Maria Antónia Câmara Manuel, Michel Chandeigne et Patrick Quillier.