52 000 euros par mois #SNCF

Publié le 07 avril 2018 par Despasperdus

Regards de femmes qui probablement n'ont jamais lu sur leur fiche de paie mensuelle la somme de 52 000 euros !

Je vais te parly parler de Parly

Elle, elle n'avait pas le statut de cheminot la Parly.

Ce statut de salarié si privilégié selon les éléments de langage distillés par le gouvernement Philippe Macron de la ministre Parly.

52 000 euros par mois ?

Bon, tu me diras que c'est peanuts par rapport aux quelques 300 euros à la seconde du milliardaire Arnault.

Nonobstant les revenus astronomiques des oligarques, sachant que le SMIC mensuel d'un temps complet s'élève à 1188 euros, quel-le salarié-e mérite 52 000 euros mensuels ?

En l'espèce, qu'a donc fait Parly pour mériter 52 000 euros ?

Travailler comme 43 smicards ? Etre 43 fois plus productive, imaginative, géniale, savante, honnète ?

Apporter à la SNCF et au service public 43 fois plus que le cheminot en bas de l'échelle ?

Hum...

C'est populiste, c'est mesquin

Sans doute extrême.

Parly a perçu une rémunération qui correspond à son niveau d'études

La Parly comme ses congénères collègues du gouvernement a bac + 43 !

C'est le niveau requis pour organiser des appels d'offres à la SNCF.

52 000 euros, c'était l'assurance que tout roulerait comme un TGV sur la ligne Bordeaux-Paris.

Pas d'embrouille

Pas d'aléa

Pas d'incident

Et surtout point de déraillement comme à Brétigny-sur-Orge...

52 000 euros par mois pour des appels d'offre en béton armé !

52 000 euros, c'est un petit peu 52 000 euros par...

Par toi

Par moi

Par nous

En l'occurrence, 52 000 euros

52 000 euros de notre poche

52 000 euros de notre poche dans la sienne

Par le truchement des billets de TGV qui coûtent un bras

Des coupes budgétaires dans la maintenance

Des trains supprimés à la dernière minute sans le moindre commencement d'explication

Et des horaires décalés ou des trains bloqués en rase campagne

Et, 52 000 euros comme si cela ne suffisait pas

Jour après jour, des conditions de voyage indignes sur le réseau secondaire

Mois après mois, 52 000 euros pour saper le service public

Année après année, 52 000 euros pour dégoûter du service public

ET pour préparer la réforme du gouvernement Philippe Macron :

Socialiser les pertes de la SNCF

Et privatiser les profits !