Je suis Münster

Publié le 09 avril 2018 par Le Journal De Personne

Oui je suis Münster

Et je me sens solidaire avec tous ceux qui refusent de se laisser faire.

Non, je ne vais pas me taire, je ne cherche pas à plaire

J'appelle hamster, un hamster

Je sais encore distinguer la foudre du tonnerre

Et oui, moi je suis pour interdire la folie, l'enrayer du pays.

Je voudrais organiser une marche blanche à la mémoire des victimes de Münster pour dénoncer ce climat délétère qui passe sous silence ces criminels qui nous font la guerre

Quid de l'enquête policière ?

Quid de la machine judiciaire ?

Tous ces fous qui sont en liberté pour quoi faire ?

Qu'est-ce qu'on attend pour les mettre sous terre ?

Moi, je suis pour interdire la folie, l'enrayer du pays.

Pour eux, je n'entrevois ni l'asile, ni la colonie pénitentiaire

Il faut être radical et non médical avec ceux qui dégénèrent

Sous prétexte de court-circuit ou de folie passagère...

Je revois le monstre de Münster rouler sur les gens pour se faire une raison

Et qui se tire dessus pour ne pas avoir à demander pardon

Un allemand qui vous fonce dessus avec son camion...

Je dis Non... non... et non. Moi, je suis pour interdire la folie, pour l'enrayer du pays.

Il n' est pas question... de se faire saigner à blanc par un blanc !

Pour un oui, pour un non

Je ne vois que l'expulsion contre ce genre de pulsion... mais où ? C'est toute la question.

De toutes façons, tous ceux qui s'en prennent aux innocents ne peuvent pas être des nôtres, même s'ils sont de pur sang, c'est évident...

oui ils sont fous et alors ?

Désolée mais la folie n'est pas un argument ! De toute façon, moi je suis pour interdire la folie, pour l'enrayer du pays... L’ÉRADIQUER.

Il faut commencer par enfermer ceux qui sont à l'origine de leur déraillement... les gardes fous qui les ont déglingué ou mal irrigué leur entendement.

Ils les ont rendus fous pour en faire des instruments de torture par la terreur.

Je vous l'ai déjà dit ou pas ?

Je suis pour interdire la folie, pour l'enrayer du pays.

Ce n'est pas seulement à lui, je ne suis pas folle, c'est à toute la folie que je m'en prends.