Le succès ne leur est pas monté à la tête, loin de là, les albums suivants prolongeant l’aventure des Franz Ferdinand, pour autant il est difficile de se remettre d’un tel succès, littéralement phénoménal.
En ce début d’année, les cinq musiciens de Glasgow sont revenus avec un cinquième album studio, le temps les ayant éloignés de toute cette rumeur bouillonnante. Malgré tout, ils restent soit attendus au tournant pour les fans, soit espérés comme jamais pour ceux qui ne se semblent pas vouloir oublier le premier album éponyme.
Leur label depuis les débuts, Domino, n’est de toute évidence pas là pour leur imposer quelque pression. Aussi Always Ascending donne-t-il tout de suite lui aussi l’impression de sortir d’un même moule, l’emprunte du quintet écossais demeurant intacte.
L’initial et éponyme « Always ascending » indique tout de suite la tonalité de l’album, mariant parfaitement le sérieux d’un rock class et la vivacité d’une musique rock plus dansante rappelant en quelque sorte le rock’n’roll, version XXIe. « Lazy boy » puis « Paper cages » enfonce ensuite le clou, le premier avec vitalité, le second plus posément. Plus loin, le splendide « The Academy Award » est aussi rafraîchissant qu’entraînant…
Pour l’heure, mes morceaux préférés arrivent l’un après l’autre, dans ce début d’album de plus en plus efficace et pertinent. Nul doute que rapidement d’autres chansons vont, à leur tour, venir me chatouiller ! Cela semble une évidence que le titre est très bien trouvé, concernant non pas la trajectoire du groupe mais celle de cet album parfaitement maîtrisé, finalement grâce à une grande humilité désormais indéniable.
(in heepro.wordpress.com, le 11/04/2018)
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