Lâcher prise

Publié le 18 mai 2008 par Letromain
  Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent,  mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

Lâcher prise, ce n'est pas couper les liens,

 mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui.

Lâcher prise, ce n'est pas être passif,

 mais au contraire chercher principalement à tirer une leçon

des conséquences inhérentes à un événement.

Lâcher prise, c'est reconnaître son impuissance,

au sens où l'on admet que le résultat final n'est pas toujours entre ses mains.

Lâcher prise, c'est ne plus blâmer ou vouloir changer autrui et,

 au lieu de cela,

choisir de consacrer son temps à donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres

en faisant preuve d'une totale abnégation,

mais se sentir concerné par eux.

Lâcher prise, c'est ne pas "assister ", mais encourager.

Lâcher prise, c'est ne pas juger, et accorder à autrui le droit d'être humain,

c'est à dire lui accorder le droit à l'erreur.

Lâcher prise, c'est ne pas s'occuper de tout ce qui arrive,

et laisser les autres gérer leur propre destin.

Lâcher prise, c'est ne pas materner les autres, et leur permettre d'affronter la réalité.

Lâcher prise, ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.

Lâcher prise, c'est ne pas harceler, reprocher, sermonner ou gronder,

et tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

Lâcher prise, c'est ne pas adapter les choses à ses propres désirs,

et prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.

Lâcher prise, c'est ne pas critiquer ou corriger autrui,

mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

Lâcher prise, c'est ne pas regretter le passé,

et vivre et grandir dans le présent pour l'avenir.

Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage.

Anonyme