Madère en 5 jours.

Publié le 29 avril 2018 par Lapauselibrairie @librairiedeno

Il y a quelques années je tenais un blog de voyages que j’ai abandonné pour ouvrir celui-ci. Depuis plusieurs mois j’ai créé de nouveaux onglets car j’ai plusieurs passions dont les voyages. Dans ces articles, je vous raconterai les lieux visités mais aussi je vous donnerai des conseils pour passer un agréable séjour.

Je commence par Madère mais j’espère vous parler de mes voyages passés.

Quelques infos ↵
Capitale Funchal • Aéroport situé à Santa Cruz • Langue traditionnelle : Portugais • Guide Madère Week-end utilisé • € • Location voiture carte de crédit • Eau qui sent le chlore • Roulent à droite • Plats très salés • Peu de plages sauf Porto Santo (autre île) • Pas de chauffage dans les habitations • Bonnes chaussures nécessaires • Villes construites sur des montagnes très escarpées • Destination réputée pour les randonnées et les fleurs • A fond dans le recyclage ! • Je vous parle de l’ouest, du sud, de l’est •  Différence de T° selon l’altitude et sud/ouest • Virage serré lors du décollage • Ils gravent les cactus •

Fin Mars 2018, mon amoureux et moi nous sommes envolés pour Madère avec TUI Fly en partance de Bruxelles à destination de l’aéroport Cristiano Ronaldo (avec sa tête dessus – véridique !)

Voitures ↵
Avant le vol, nous avons utilisé AirParkingSecurity. Une navette était présente à l’aller et au retour même à 22H. Tout s’est très bien déroulé !

En arrivant à Madère, nous avions réservé une voiture via Rentalcars pour un location avec Hertz. Sur place, nous n’avons pas pu prendre possession de la voiture car nous avions une carte de débit et non de crédit (oui vérifiez, 90% certaine que vous aussi !) donc nous avons payé 170€ sans utiliser la voiture (montant non remboursé à ce jour). Sixt et d’autres ne prennent pas non plus ce genre de carte. Nous avons loué une voiture avec MadeiraRent et tout était nickel !

Nous avons séjourné dans deux AirB&B pour découvrir Madère. Ici c’est celui de Katy près du Cristo Rei à Caniço, dans le sud de Madère. Déjà, Katy a été plus que merveilleuse car elle nous a attendus 2H à cause du soucis de voiture et quelques gourmandises + plans + conseils étaient préparés sur la table.

Son appartement a deux balcons vue sur l’océan et ensoleillés de fin de matinée à fin de journée. Lumineux, très bien équipé, parking réservé (ce qui est presque indispensable près de Funchal !), proche des commerces

première journée !

Cristo Rei – où il y a un parking, une plage en bas accessible par un téléphérique (2.5€ AR) Funchal – très touristique mais le centre est sympathique. Pas de restaurant à conseiller, juste pour information : les Portugais mangent très salé ! Jardin Botanique à Monte – accessible par téléphérique de Funchal et du Jardin Tropical.         INFO : organisez-vous pour faire le Jardin Tropical en même temps, c’est tout près. Camara de Lobos – davantage typique que Funchal avec plage à pieds sur la gauche.                 INFO : Cabo Girào n’est pas très loin de ce petit village, vaut mieux monter plutôt que de revenir, comme nous avons fait le lendemain !

deuxième journée !

Cabo Girào – accessible par de petites routes sinueuses, 0.50c le pipi (mais ticket pour l’utiliser au bar), spot gratuit, pas trop de monde. Je n’ai pas pris de photos du bas, trop peur !

En route pour réaliser notre première randonnée ! Après Cabo Girào, nous nous dirigeons vers Achada do Teixeira.

Comment s’y rendre ?
La distance n’est pas énorme mais il faut traverser les montagnes et là… le temps passe ! Nous avons préféré traverser les montagnes (bon OK il y en a partout sur l’île…) de Funchal vers Santana pour ainsi voir rapidement Monte (je vous en reparle le 4ème jour !), Ribeiro Frio (pour les fans d’escalade et de sensations fortes dans l’eau, allez-y !), Santana (pour les maisons typiques – un touriste nous dira qu’il y a aussi une superbe plage).

La route ne permet pas de couper avant Santana, il faut donc traverser toute l’île. Il y a un parking gratuit à Achada do Teixeira.

La route est très escarpée, sinueuse, étroite par moment. Au retour, nous avons choisi la route par Machico !

Pourquoi Achada do Teixeira ?
Au début nous pensions aller à Pico de Arieiro en voiture (accessible plus tôt) et faire la Vereda vers Pico Ruivo et soyons fous jusqu’à Achada do Teixeira. Après avoir lus quelques avis ici et , nous avons préféré choisir la Vereda do pico Ruivo : d’Achada do Teixeira jusque Pico Ruivo.

Nous ne sommes PAS DU TOUT sportifs et surtout j’avais lu que l’autre était très risquée, proche du vide.

Celle-ci est très facile, sécurisée. Nous avons mis 3H A-R, avec de nombreuses pauses photos, goûter, juste regarder les paysages, nous poser, profiter. Attention à la différence de température entre le départ et l’arrivée Pico Ruivo étant le sommet le plus haut.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

troisième journée !

Ce n’était pas prévu au début mais nous sommes finalement partis vers Caniçal pour effectuer la Vereda do Ponta de Sao Lourenço.

Le parking est gratuit, peut-être trop petit par rapport à tous les touristes (et nous n’étions qu’en mars !), sans WC. Retenez ce point.

Les paysages sont magnifiques. Juste extraordinaires. C’était incroyable. La nature est belle. Cette beauté va vite vous faire oublier que vous croisez (très / trop) souvent d’autres gens.

Au départ de la Vereda, il y a un chemin qui descend vers une plage de galets. Nous y sommes allés au retour. C’était très paisible. Des lézards partout, les falaises vues d’en bas après avoir tout observé de haut.

La Vereda est accessible, pratique. Malheureusement nous nous sommes arrêtés en bas du pic de la Ponta de Sao Lourenço car 1. j’avais très envie de faire pipi alors qu’il n’y a pas de toilettes (à une époque si a priori / trop de monde pour faire pipi en chemin / ok j’avoue j’ai fait pipi derrière la maison que vous voyez là!) et 2. car je n’avais pas la force de monter le dernier pic !

quatrième journée !

Cette 4ème journée marque la fin de notre séjour à Caniço (centre-ville très mignon d’ailleurs) et le début de notre escapade sur la côte ouest ! Monte étant sur notre route, nous y sommes retournés pour visiter le Jardin Tropical !

Bon, ça coûte son prix (16e pour 2 de mémoire) mais c’était immense et le prix comportait un verre de Madère offert ! (que nous n’avons pas pris à 10H30). En plus de la végétation, des décorations, il y a également deux musées.


C’est l’occasion de voir les carreiros en action ! Des hommes qui poussent des touristes dans les rues (avec parfois des voitures en face) à bord de grandes corbeilles !

Une véritable attraction car c’est traditionnel !
C’est assez cher et ensuite… il faut tout remonter si vous étiez garés en haut et à Madère, c’est une réelle préoccupation !

Ensuite, nous avons pris de nouveau la route vers Sao Vicente pour visiter les grottes de lave !
Nous sommes arrivés juste à temps pour la visite programmée. Sinon il aurait fallu attendre 30min. Visite par groupe de 20 personnes, en anglais et portugais.
Le musée était également très intéressant !
Bon avec mon amoureux nous étions un peu les mauvais élèves au fond du groupe car la visite guidée, ce n’est pas notre fort…

Porto Moniz et ses piscines naturelles. Il y a aussi un aquarium. C’est un peu la station balnéaire du nord ouest de l’île. Les piscines côtoient les vagues et ce jour-là, nous en avions la preuve ! 2-3 personnes se baignaient et des vagues déferlaient jusque dans les piscines naturelles. C’était surprenant ! Bien sûr c’est payant.

Nous y avons mangé notre deuxième Bolo do Caco. Quoi je ne vous en ai pas encore parlé ? Testé la première fois à Caniço, me voilà devenue accro !! Je vous en reparle au restaurant testé le soir-là.

Vite, vite, nous allions être en retard pour arriver dans notre deuxième AirB&B . La route de Porto Moniz est pentue et tortueuse ! Nous voici à Lombada Velha, petit village perdu sur la côté ouest avec pour vue, l’océan, à perte de vue, justement. Le monsieur s’appelle « Miguel » mais c’est en fait une agence qui gère pour les propriétaires (présents lors de notre arrivée). Nous ne pensions loger que dans l’appartement au dessus, finalement, nous étions seuls en bas. Quelle surprise !

Je m’attarde un peu sur ce logement, cette vue du bas de l’Eglise, car nous avions l’impression d’être ENFIN au coeur de la vie de Madère. Il y avaient une vache et une chèvre devant notre fenêtre, des personnes qui essayaient de dompter un feu devant la terrasse, un petit potager en bas, un champ à côté, un magasin à 20km. Non, ce n’est peut-être pas la vie classique mais si nous avions été obligés d’y habiter, cela aurait été avec plaisir (maintenant que nous avions réussi à allumer un feu – il n’y a pas d’autre chauffage dans les habitations car il fait généralement très bon – surtout au sud, à Caniço, il n’y avait aucun chauffage!) Je me suis sentie moins oppressée de ce côté là plutôt qu’à Caniço à cause des immeubles, maisons partout en espalier sur les montagnes.

Restaurante O Forno à Ponta do Pargo. Nous avons passé une fabuleuse soirée sur la terrasse avec deux serveurs souriants dont un qui a habité près de Paris (donc parle très bien français mais comme beaucoup d’habitants!)

C’était délicieux, convivial, très bon rapport qualité/prix. La brochette étant un plat traditionnel de Madère, tout comme le Bolo do Caco (juste un pain de patates douces mais ils le cuisinent souvent avec de l’ail – il sert de sandwich aussi / en magasin si vous achetez un « bolo do caco » vous n’aurez que le pain – oui je me suis faite avoir !). Le verre de Poncha (rhum, miel, citron et d’autres variantes) est souvent offert dans les restaurants en fin de repas.

cinquième journée !

Forts motivés, nous partons faire quelques courses dans une supérette et roulons plus d’1H pour effectuer la Levada das 25 Fontes (une randonnée des levadas – sorte de tranchées d’eau pour irriguer l’île – et fontaines). Arrivés à destination, il pleuvait, aucune visibilité, Monsieur avait oublié son manteau de  pluie. OK. Nous sommes repartis et avons passé la journée à lire auprès de notre cheminée !

Voilà, le voyage se termine par de la lecture en bas de l’aéroport, avec cette vue. Cette immensité qui m’a troublée pendant tout le séjour. En effet, en voiture, sur une route étroite avec d’un côté le flanc de montagne et de l’autre l’eau. Cette sensation d’être vulnérable, la nature ayant créé cette île, la nature entourant cette île et qui domine l’humain. C’est tellement vrai.

Cette île va vous surprendre