« Que les mots n’appellent pas à l’insurrection ». « Toutes celles et ceux qui appellent à l’insurrection doivent être à un moment donné poursuivis, et ils le seront » (G.Collomb)
Depuis des années, j’appelle à l’insurrection. J’ai même appelé en renfort le Général Ludd, c’est dire… Alors, j’attends avec impatience ma condamnation, Monsieur le Sinistre Collomb, si conciliant avec les petits nazis… Car je ne serai jamais aussi fier de la porter qu’aujourd’hui, où l’insurrection n’a jamais été un si beau mot, qui attend l’action, utile et nécessaire. Car ce serait l’honneur de ce désespoir populaire que ce gouvernement méprisable sème aujourd’hui comme jamais.
Jamais un pouvoir depuis longtemps n’a en effet été aussi dur envers le « petit peuple », qu’il ne cesse d’oppresser, mépriser, et rançonner. Jamais un pouvoir depuis longtemps n’a autant employé la force publique pour faire taire toute opposition, de NDDL aux universités en passant par les actions syndicales, de façon si excessive, outrancière, exclusivement sécuritaire, sans la moindre marge de dialogue possible. Jamais un gouvernement depuis longtemps n’a été aussi violent envers les plus fragiles d’entre nous, en fliquant par exemple si brutalement les chômeurs, tout en se montrant si généreux avec les déjà si bien nantis, comme aujourd’hui Macron encore avec l’abandon de l’exit tax. Révoltant, profondément. Alors, vos petites menaces de petit réac aigri dont la seule petite œuvre utile sera de nous débarrasser de sa présence si hautement toxique pour la collectivité, vous savez où on se les met ? Elles ne nous font ni chaud ni froid, et ne sacrent que votre ridicule grandiloquence. Car nous savons pour qui vous roulez, vous et vos semblables. Et ce ne sont certainement pas pour les intérêts populaires, que vous foulez au pied chaque jour un peu plus. Jamais un gouvernement depuis longtemps n’aura jamais aussi peu eu le sens de l’intérêt commun, et autant celui de l’intérêt particulier des plus aisés. Alors, je le dis, je l’écris, persiste et signe : l’appel à l’insurrection est un devoir moral éminemment nécessaire, face à un pouvoir aussi injuste.