Renvoyer des migrants à la mort est donc une « politique raisonnable », selon Le Pen #FN

Publié le 22 mai 2018 par Mister Gdec

En me livrant à ma revue de presse quotidienne habituelle,  je devais être soit distrait, soit amoureux (plus plausiblement, les deux, je crois, l’un se surajoutant à l’autre, en ce moment … 😉 puisque je me suis surpris à lire un peu trop hâtivement le titre de cet article…

je me voyais déjà anticiper ma glose et le propre titre de ce billet en insistant sur le malaise de constater que l’extrême-droite elle-même se satisfaisait de la politique d’immigration de Macron, ce qui voudrait vraiment tout dire… de la  détestation qu’elle me procure, notamment quand on considère ceci.

Et puis j’ai réalisé que la mégère fasciste (hé oui, on a le droit de la qualifier ainsi depuis ce jugement, n’en déplaise aux bas du front acquis à son ignoble cause… ) parlait en fait de… l’Italie.

source

Pourtant, aucune fenêtre de pub ne me cachait le titre dans son entier… Mais la confusion vient de ce que c’était hélas pour notre humanisme perdu tellement crédible… Par contre, la crédibilité de la Le Pen sur ce coup là, elle, m’apparait beaucoup moins assurée. Surtout quand on sait comme moi que le programme particulièrement violent pour nos frères et sœurs étrangers de ces bas du front italiens là propose de rejeter 500 000 individus en cinq ans dans les eaux méditerranéennes, les renvoyant ainsi vers une mort certaine, au bout d’un si long périple dans les conditions que l’on sait… Cela prendrait selon plusieurs sources, au rythme actuel – 6 514 expulsions en 2017, selon le ministère de l’Intérieur -,  plus de 75 ans avant d’atteindre les 500 000 expulsions prévues par la Ligue, ont pointé les médias italiens. (source) Mais il est certain, vu ces gens là, qu’on peut toujours faire pire, n’est-ce pas. Ainsi, qui aurait cru possible l’holocauste… A ce point de l’histoire, je crois, oui, franchement, le franchissement du point Godwin s’avère hélas non seulement incontournable, mais éminemment nécessaire, vu le degré de dégueulasserie, tout comme de la bêtise insondable que cet incident illustre assez, des gens dont il s’agit. Voir le fascisme gagner l’Italie ne présage rien de bon pour la suite, dans toute l’Europe, déjà bien gangrénée par cette inquiétante résurgence de peste brune.

duquel le mot « italien » avait tout d’abord échappé à mon attention