Boxer toujours en panne

Publié le 03 juillet 2008 par Philippe Delage
J'ai déposé mon Boxer le lundi 23 juin. Le vendredi on m'annoncait que l'on venait a peine de rechercher la panne, ce qui me mit dans une colère monstre car en tant que professionnel je leur avais bien précisé que mon camion est mon outil de travail et j'avais du a ce moment la envoyer un fax au directeur pour lui exprimer mon mécontentement de ses services. Dans cette même journée on m'appela 4 fois pour me tenir informé du suivi. Puis je suis partis avec le petit camion de remplacement à l'Ile de Ré pour travailler. Arrivé le lundi pour participer a la réunion de mise en place du marché nocturne de Saint Martin et après avoir participé au premier soir le lendemain mardi, le mercredi matin, on m'appelait pour me dire que le camion était prêt et je pris le chemin du retour a la maison pour arriver au garage vers 15h. Je découvrais la note à payer, 1 388 euros et je montais désabusé dans mon véhicule. Je n'ai pas été très loin, sans doute ai je parcouru tout au plus 2m et un coup de volant, un bruit de mitrailleuse "clac clac clac..." a l'avant droit me fit stopper net. J'ai posé ma tête sur le volant et je me suis pincé pour être sur de ne pas être dans un cauchemar, mais non, Beyrout avait traversé la méditerrannée. Que dire à ces mécanos du dimanche qui me facturent 1 388 euros pour un filtre a gazole et une pompe à injection et qui en profitent sans doute pour bidouiller un truc dans le cardan afin que je raque un peu plus. Il est certain qu'il faut la faire tourner la boite ou une trentaine d'employés s'affairent sans arrêt, le système doit fonctionner avec les retraités et on pense sans doute qu'un entrepreneur peut payer plus, toujours un peu plus. Après m'avoir fait revenir pour rien, une explication avec le responsable et l'envie de mettre une bombe au garage je suis repartis avec le petit boxer dans mon Ile. Encore moins de marchandises et encore un fax mais doublé cette fois ci d'un courrier en recommandé au directeur pour lui signifier les faits, qu'il était hors de question que je paie cette réparation qui n'était pas prévue et que lorsque mon camion serait prêt, il ne lui resterait plus qu'a demander a un employé de venir à l'Ile de Ré me l'apporter car il était hors de question pour ma part de rentrer une nouvelle fois à Châteauroux en dehors de mes retours obligés pour recharger du stock. J'ai bien trop peur d'arriver pour m'entendre dire qu'il faut changer maintenant le cardan gauche, le pont ou refaire la carrosserie car un arbre est tombé dessus. Je lui ai également précisé que mon projet de rachat d'un Boxer était sans doute tombé du pont de Rivedoux et qu'un Ducato ou Jumper ferait bien mieux l'affaire. J'attends toujours son appel...