Tout d’abord un grand merci à Netgalley et Castelmore pour m’avoir permis de découvrir A la nuit je mens.
Tessa, dix-sept ans, revient après huit ans d’absence à Fayette, la petite ville de Pennsylvanie où elle a grandi. Elle en est partie quand sa famille a éclaté, après qu’elle et sa meilleure amie Callie ont témoigné contre Wyatt Stokes, le tueur en série surnommé « le Monstre de l’Ohio River ».
Mais revenir dans sa ville natale force Tessa à affronter les doutes qu’elle a tus pendant toutes ces années : que s’est-il réellement passé la nuit du dernier meurtre ?
En cherchant à répondre à cette question, Tessa va exhumer bien des secrets, sur Callie, sur sa famille et sur les meurtres. Or plus elle se rapproche de la vérité, plus elle se rapproche d’un danger mortel auquel elle ne pourra pas échapper…
La plume de Kara Thomas est fluide, le roman se lit sans effort et s’il n’offre pas un moment inoubliable, il permet tout de même de suivre assidûment un jeu de piste au fin fond de l’Amérique. Elle dépeint de nombreux caractères que l’on va tour à tour soupçonner et innocenter. Le roman traîne beaucoup sur les états d’âme de Kara sa jeune héroïne qui a dû grandir trop vite. Petit à petit elle dévoile ses secrets et déniche surtout ceux des autres. Et ils sont nombreux !
Oscillant entre enquête policière et suspense, le rythme s’emballe à la fin, le lecteur est tenu en haleine. Tessa dira-t-elle la vérité ? Qui est le monstre ? Où sont sa sœur et sa mère ? Tant de questions auxquelles le livre prendra un malin plaisir à vous mener vers de mauvaises poste pour mieux vous mener par le bout du nez.
A la nuit je mens n’est certes pas le thriller de l’année, mais conviendra à de jeune ado qui veulent découvrir le genre sans que les parents n’aient à s faire de soucis.