Potochkine

Publié le 08 juillet 2018 par Misterblog

Photos du concert ICI

Il fallait être vraiment motivés, en pleine coupe du monde et avec une chaleur assommante, pour aller à un concert en salle évidement pas climatisée, mais la curiosité en valait la peine.

On avait découvert un peu par hasard les étranges Potochkine l’an dernier lors d’un showcase rocambolesque du festival Avec Le Temps et le duo revient ce soir à l’Uppercut à l’occasion de la sortie de leur EP et pour fêter les 5 ans de la structure Transfuges.

La cave de l’U.percut est plutôt bien remplie vu le contexte, peut être une cinquante de personnes captivées par un live court mais intense.

On aime d’emblée l’agressivité de leur musique, loin des productions lisses en vogue, avec un son brut et martial, avec une voix autoritaire et une mise en scène épatante.

Le public présent ce soir est scotché par la noirceur de leur show, et en même temps ça danse la plupart du temps malgré une température quasi tropicale.

Sur quelques morceaux la chanteuse déjà très remuante, quitte à de nombreuses reprises la scène et bouscule toute la salle dans ses moindres recoins, c’est vivant et même quand on l’entend plus qu’on la voit, l’ambiance est décadente à souhait.

Je n’ai jamais eu la chance de voir Fisherspooner mais certains titres me font penser au classique electroclash « Emerge » sans pour autant les plagier.

« Jumeaux » et « Je Déteste Attendre » et surtout « Charivari Furieux » et son leitmotiv « libérez votre imagination », sans oublier la reprise singulière et méconnaissable de « Mon légionnaire », Gainsbarre aurait apprécié.

La soirée se prolongeait ensuite avec un dj set pour ceux qui ne se lèvent pas tôt le lendemain, les autres quittent la rue Sainte avec des flashs mémorables, en attendant d’autres apparitions aussi percutantes.