C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.
Juin est comme un long fleuve de la lecture tranquille.
Ils ont été catapultés dans ma Pile à Lire :
¤ DIXEN Victor : Phobos Origines H.S.
¤ LEMIRE Jeff & NGUYEN Dustin : Descender, volume 5
¤ STRÖMQUIST Liv : I’m every woman
¤ STRÖMQUIST Liv : L’origine du monde
¤ VAUGHAN Brian & STAPLES Fiona : Saga, volume 8
Je continue ma découverte de Phobos au format audio. On m’a gentiment prêté les deux livres de Strömquist et j’ai acquis la suite de deux excellentes séries graphiques.
Résultats : +4 entrées ; – 9 sorties
Romans SFFF
L’évangile cannibale – Fabien Clavel
Plaisir de lecture :
Depuis sa sortie – janvier 2014 chez ActuSF – j’étais curieuse de ce roman du simple fait qu’il y ait des zombies dans le dedans. Les blogopotes avaient majoritairement passé un très bon moment. Peut-être en attendais-je trop car je suis passée à côté. L’idée de départ : des petits vieux aient réussi à survivre en pleine apocalypse zombie est une bonne idée de postulat. Le protagoniste volontairement antipathique est une sal*perie avec les autres (secrets, vols et délires sénilo-paranoïaques). À 90 ans, il devient le chef d’une équipe de bras cassés. Une scène m’a dérangée, je la trouve superficielle car elle n’apporte rien à l’intrigue et j’ai fini par décrocher. Bien qu’il y ait quelques trouvailles et références religieuses bien placées, l’humour n’a pas su me toucher. Habituellement, je suis assez friande du côté décapant des romans Z.
Ma pire semaine de vacances – Nadia Coste
Plaisir de lecture :
Chronique complète
J’ai trouvé que ce roman était idéal à dévorer lors d’une journée pluvieuse de vacances. J’ai apprécié que l’écologie soit la trame de fond du récit, apportant une réflexion certaine aux conséquences des actes humains. L’histoire offre une fraîcheur avec des personnages crédibles, qui pourraient être nos voisins. La plume de Nadia Coste est à suivre et à lire, les yeux fermés (enfin, presque).
Plaisir de lecture :v
Tome 1, tome 2Considéré comme un hors-série, ce volume est aussi un préquel. Victor Dixen se focalise sur l’histoire des prétendants masculins. À partir de leur entretien de sélection, l’auteur nous offre quelques détails de leur vie avant décollage et surtout pour quelle raison ils s’engagent sur le programme Genesis. C’est enthousiasmant de découvrir ces six points de vue, et des bribes de leur vie qui ont indéniablement formé leur personnalité. Ce livre se révèle nécessaire pour enfin comprendre ces hommes. Comme Conseillé, je l’ai lu après avoir terminé le deuxième tome ; le troisième tome fait d’ailleurs allusion à quelques détails découvert ici.
La trilogie des Héritiers – Katherine Kurtz
Plaisir de lecture :
L’univers des Derynis
C’est avec grand plaisir que je me suis plongée dans l’ultime livre du cycle des Derynis. Il reste encore quelques récits non traduits en français mais qui s’avèrent des compléments (codex, archives et nouvelle). À la mort de Cinhil, ses fils vont devoir prendre la relève en assurant de manière permanente un séant « Haldane » sur le trône. Commence alors la vague de persécutions contre les Derynis. Dans un univers moyenâgeux, Katherine Kurtz nous emmène à travers Gwynedd où population humaine et personnes douées de magie doivent cohabiter. L’aspect politico-religieux est dense car il sert de berceau où la tension naîtra. L’intrigue est toujours prenante et on aime suivre cette famille bien que le système de magie ne sera guère plus développé que dans les autres trilogies existantes (on maîtrise vite le fonctionnement de cette magie entre les éléments de communication et les éléments de protection).
Plaisir de lecture :
Chronique complète
Pour ce premier tome, Stefan Platteau nous offre deux récits qui s’emmêlent. En la qualité de conteurs, nous retrouvons Manesh – à la double personnalité – et Fintan, barde sur la gabarre du capitaine Kalendûn Rana, sur laquelle est recueilli le premier. Au fur et à mesure, on s’imprègne du récit comme l’on entre dans la forêt si vivante. Le récit ni épique ni explosif permet de profiter pleinement de la musicalité, et des atmosphères que l’auteur distille pour son univers. Plusieurs mythologies s’entremêlent pour offrir une histoire riche.
Titres graphiques SFFF
Plaisir de lecture :
Ces deux albums renferment l’histoire et les preuves de deux scientifiques qui auraient découvert un monde Merveilleux. Le Petit Peuple est au cœur du récit et des dessins. Tout part d’un sifflet d’argent magique trouvé dans la forêt par Anatole de Batignolles et Louis de Kornandon. Les aventures sont racontées sur la forme épistolaire. On découvre alors les diverses peuplades, leur us et coutumes, leur habitat, leur vêture. La richesse des illustrations et l’imagination de ces deux hommes sont époustouflantes et l’on pourrait aisément s’interroger sur la probabilité de l’existence des fées et lutins.
Plaisir de lecture :
Dans ces deux carnets, l’illustrateur revient sur les illustrations abouties ou abandonnées. En présentant ses croquis, il commente son ressenti : ce qui est à valoriser, ce qui cloche dans la morphologie du petit peuple et des éléments associés entre eux. Il est plaisant de voir une planche où les croquis sont améliorés pour donner naissance à un dessin complet ou une peinture finalisée ; et qui est alors visible dans « À la recherche de Féerie ». Les volumes donnent l’impression d’observer en catimini Jean-Baptiste Monge dans son atelier.
Plaisir de lecture :
Volumes 1, 2, 3, 4
Descender est une série explosive tant sur le scénario que sur les dessins. Le mariage de Lemire & Nguyen est harmonieux et l’on ne verrait pas meilleur combo pour cette saga-là. La trame scénaristique est soignée et complexe. Comme pour les volumes précédents, l’histoire est rythmée et le suspense augmente encore. Les équipes sont séparées et disséminées dans toute la galaxie ; si parfois l’un des fils narratifs semble s’éloigner, on suppose aisément qu’il va bientôt rejoindre les autres. Les aquarelles sont sublimes et ce cinquième tome nous présente de non moins magnifiques doubles pages. Percutant et beau !
Plaisir de lecture :
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Dans l’optique permanente d’une ode à la tolérance, Vaughan et Staples nous entraine dans un huitième volume en valorisant l’union interraciale interdite d’Alana et Marko, la nature transgenre d’un des personnages et les questions sur le sexe de la part d’Hazel. C’est un récit qui prône une grande liberté également. Je suis gourmande de la créativité de Saga, c’est réellement un space opera savoureux. Les personnages ont pour objectif de sans cesse s’améliorer et leur optimisme malgré les mésaventures est honorable. Les arcs narratifs sont nombreux, dus à la palette de personnages. J’avoue que j’ai une préférence pour Hazel, la suivre et la voir évoluer. L’ingéniosité favorise l’agencement de tous les détails. La lecture est fluide et truffée de multiples rebondissements. La série est graphiquement solide : c’est coloré et inventif et l’on en prend plein les mirettes.
Au mois de juin… Je passe du temps avec ma filleule en tête-à-tête | Et ce premier week-end m’entraîne au dimanche de l’imaginaire | On profite du beau temps avec les copains en dégustant du tapioca-lait-de-coco-fraises, frais et délicieux | Puis, je confectionne une charlotte aux fraises et aux biscuits roses de Reims pour d’autres | Avec les copains, on avance grandement dans le jeu T.I.M.E. stories, en dévorant trois scénarios durant le mois (donc trois rendez-vous) | Instant collage au lait avec ma filleule | Et si possible, appuyer sur le papier pour le faire disparaitre dans le liquide | Après l’anniversaire de mon amoureux, on a fêté celui d’une copine | Et déguster une fabuleuse paëlla | Admirer chaque jour le déploiement de la nouvelle feuille de monstera deliciosa | J’organise à la va-vite un pique-nique entre voisins pour profiter du beau temps | On passe un bon moment au parc d’à-côté jusqu’à la nuit tombée | Découvrir un restaurant d’application en compagnie de Chantal | Puis un café confidentiel | Faire pousser un chat en pot | Regarder avec la même intensité les nuages que le bleu-violet de mon hortensia | Fabriquer une carte licorne de toute beauté | Et savourer ensemble des plats et de doux moments | Commencer mon nouvel agenda estampillé ‘Wingardium Leviosa’ | Donner mes fraises au neveu-presque-tout-neuf | Profiter du barbecue pour proposer un fromage rôti | Réussir à prendre Marie en photo | Alors que le mien, Moriarty, s’incruste toujours quand je veux prendre quelques clichés.