Chronique | Mes vies à l’envers de Maxime Fontaine

Par Carpme

C’est le deuxième roman que j’ai commencé sans attente particulière et là encore, je n’ai pas du tout été déçue ! Je ressens un peu de frustration ces derniers temps car j’ai l’impression de ne plus savoir choisir mes lectures. Le résultat est que je finis par abandonner beaucoup de romans. Après Les Maux bleus, j’étais dans une bonne dynamique et prête à engloutir des mots et des mots. Et c’est avec plaisir et curiosité que j’ai parcouru les premières pages de Mes vies à l’envers.

Le résumé en quatrième de couverture est intriguant. L’histoire commence lorsque notre héros, Yoann Massart âgé de 17 ans, se fait assassiner par trois individus masqués alors qu’il rentrait tranquillement du lycée. Et parmi ceux-ci se trouve sa petite-amie ! Pourquoi voudrait-elle le voir mort ? Cela n’est que le début du roman et vous vous doutez bien que que l’histoire de Yohann ne fait que commencer. Après cette mort inattendue, le héros se trouvera projeté dans d’autres vies à d’autres époques. Même dans ces autres existences, l’adolescent sera sans cesse pourchassé par trois personnes. Ces derniers ont visiblement une bonne raison de vouloir le tuer. Va-t-il réussir à leur échapper et découvrir la raison de cette traque ?

Et bien, quelle aventure ! Les amateurs de voyage dans le temps seront servis. Je me classe bien sûr dans cette catégorie car j’ai vraiment adoré l’univers. Après sa mort, le héros est projeté successivement dans d’autres siècle, dans différents endroits de la planète. Mais en plus de se retrouver à des kilomètres de sa ville natale, l’enveloppe charnelle de Yohann Massart ne sera plus et incarnera ainsi d’autres personnes. Je vous laisse deviner dans la peau de qui il sera.

Malgré une réaction du héros que je n’ai pas vraiment apprécié dans la première partie du roman, j’ai trouvé le personnage principal assez attachant finalement. Directement propulsé dans des mondes et des corps totalement inconnus, il est tout d’abord dérouté. De fil en aiguille, il saura néanmoins faire preuve de débrouillardise et de lucidité.

Le début du roman a été quelque peu difficile car la première réincarnation du héros ne m’a pas trop emballée. Jusqu’à ce qu’un élément déclencheur, à savoir le mystère sur lequel repose toute l’intrigue du roman, apparaisse. Et à partir de ce moment là, j’ai totalement accroché. Que ce soit par l’histoire ou par le style d’écriture de Maxime Fontaine. Le dépaysement est garanti et l’immersion totale car la plume de l’auteur et précise et toute en finesse.

Le point fort de ce roman reste la thématique de la réincarnation. C’est un sujet peu exploité et d’autant plus intéressant car à travers cette lecture, nous ne vivons pas une seule vie mais bien plusieurs ! En bref, c’était une très bonne lecture.

Voyager dans le temps, l’histoire

★★★★★

Mes vies à l’envers, Maxime Fontaine, éd. Gulf stream éditeur, coll. Échos, 352 p.