Vendre sa maison à un promoteur : les pièges à éviter

Publié le 16 août 2018 par Vincentpaes
On y pense très rarement mais vendre sa maison ou son terrain à un promoteur immobilier peut être une excellente affaire. En moyenne le prix de vente est supérieur de 30 % à celle d’une vente réalisée auprès d’un particulier. En effet, le promoteur n’a pas les mêmes exigences en matière de finitions ou de surface totale. Ce qui va l’intéresser c’est le potentiel qu’offre le terrain par rapport au plan local d'urbanisme (PLU).
Autres articles Quelle surface de plancher pourra-t-il construire en démolissant votre maison ? Voici la question qu’il faut donc se poser pour bien comprendre le prix que le professionnel va vous proposer. Car bien souvent, le promoteur sera obligé d’acheter deux ou trois terrains pour réaliser son projet. Ce dernier va donc raisonner par apport à une enveloppe financière globale. Parfois, vous pouvez-même être démarché par plusieurs promoteurs en même temps. Les écarts entre offre peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros. Il y a alors un vrai travail de négociation à effectuer. Pour bien réussir la vente de son terrain à un promoteur, il ne faut donc pas hésiter à faire jouer la concurrence. Pour cela, n’hésitez pas à Comparez les devis des promoteurs immobiliers pour la vente de votre terrain avec Vendreaunpromoteur.com. Cela vous permettra de vous faire une meilleure idée sur la valeur réelle Le conseil d’un expert, comme un notaire, est également précieux. Vous pouvez aussi faire appel à Mon-Promoteur.com, le spécialiste en conseil foncier. Au-delà du prix, il faut bien se mettre d’accord sur la promesse de vente Car contrairement à la vente à un particulier, le contrat n’oblige que le vendeur. L’achat étant conditionné à l’obtention du droit de construire. Il faut donc compter en moyenne deux ans avant que l’opération aboutisse contre seulement trois mois par la vente à un particulier. Dans le cas d’une vente qui n’est pas pressée, cela vaut bien sûr la peine d’attendre, malgré les incertitudes. Car le PLU n’est pas une règle mais un cadre réglémentaire. L’obtention d’un permis de construire n’est ainsi pas garanti. Et si la mairie abaisse la surface de plancher, le promoteur impactera immédiatement cette perte sur le prix de votre bien en fin de promesse. Dès lors, il faut tenter de valider en amont la densité avec votre ville afin de limiter le plus gros risque de renégociation. de votre terrain. Car chaque promoteur aura une idée bien précise du projet qu’il voudra réaliser sur votre terrain. En prenant votre temps, vous avez les plus grandes chances de réaliser la plus grande plus-value. Rien ne sert de courir, il faut partir à point…