Le fait même d'attribuer un poème à Louis II dans une revue littéraire de la fin du siècle témoigne de la fascination qu'exerça le roi de Bavière sur les écrivains français, - et notamment sur Verlaine qui lui dédia un poème célèbre -, et de la légende qui se forma en France autour de son auguste personne. En exergue de ce poème qu'il dédie à Arthur Rimbaud, le roi se dit frère en Baudelaire.
Le roi était certes capable de rédiger en français. On lui connaît des lettres ou des passages de ses journaux intimes. Mais sa connaissance de notre langue ne pouvait lui permettre la rédaction d'un poème décadent ou symboliste.
Voici une copie de la page de la revue qui reproduit ce poème signé du nom du roi.