Good Doctor avant les US il y a une série coréenne

Publié le 27 août 2018 par Tanja @HaKo_niwA

Good Doctor est une série coréenne qui eu un très gros impact dans son pays. Elle a été acheté par les américains qui ont créé leur propre version The good doctor. Parmi les producteurs on retrouve le comédien d’origine coréenne Daniel Dae Kim (Lost, Hawaii Five-0). La première saison est un lui aussi un gros succès tant aux Etats-Unis que dans le reste du monde. Elle débutera le 28 août en France sur TF1. Good doctor, version coréenne, est disponible dans son intégralité sur Netflix.

Park Shi-on (Joo Won) est un étudiant en médecine autiste qui a été envoyé dans un centre de soins spécialisé pendant son enfance, où il a été découvert qu’il était doté d’une mémoire exceptionnelle et des compétences spatiales incroyable. Il veut devenir résident dans domaine de la chirurgie pédiatrique, il dispose de six mois pour prouver ses capacités.
Cependant, en raison de son état mental et émotionnel atypique, Shi-on fait face à des conflits avec ses pairs et ses patients, qui le considèrent peu fiable et immature. Le plus important est le chirurgien en chef Kim Do-han (Joo Sang-wook), qui lui attribue le nom de robot sans âme qui ne peut compter que sur sa mémoire photographique au lieu de ressentir les besoins du patient. Malgré l’aide de collègues compréhensifs comme Cha Yoon-seo (Moon Chae-won) et Han Jin-wook (Kim Young-kwang), l’hôpital est un monde féroce et compétitif. Il tombe petit à petit amoureux de Yoon-seo.

La série comporte 20 épisodes diffusée en 2013. Elle a gagné de nombreux prix. L’histoire de départ est vraiment intéressante, un autiste de haut niveau, veut devenir médecin et ainsi tenir sa promesse à son frère décédé. Si le comportement de Park Shi-on n’est pas en tout point vraiment celui d’un autiste, il a le mérite de lui donner une vraie place et de montrer qu’on peut vivre, s’élever avec ce syndrome. L’autisme est un trouble du développement humain caractérisé par des difficultés de l’apprentissage social et de la communication, avec des comportements stéréotypés. En clair, un autiste n’est pas comme tout le monde et c’est surtout ça qui dérange l’entourage.

La série souffre d’un essoufflement au milieu, les épisodes étant assez long et l’histoire tournant en rond, avant de reprendre de l’intérêt vers la fin. Les intrigues annexes prennent une place importante avec un intérêt inégal. L’histoire d’amour entre Park Shi-on et Cha Yoon-seo est prévisible, mais assez crédible pour qu’on s’attache à ce couple atypique. Le regard des autres est encore une fois le première frein à leur idylle. Que vont penser les autres ? Shi-on et Yoon-seo peuvent-ils supporter ce poids ?

Si j’ai trouvé la série un peu longue, l’histoire peu banal de Shi-on se laisser regarder avec intérêt.