Les droits de l'homme sont-ils solubles dans la piscine olympique ?

Publié le 08 juillet 2008 par Abfaboune

Lu dans Le Figaro, la dernière campagne commandée par Amnesty International a finalement été refusée, jugée trop violente. "Des policiers chinois qui plongent la tête d'un suspect dans une piscine olympique. Une prisonnière dont la chaîne est reliée à des haltères aux couleurs des anneaux olympiques. Un dissident ficelé sur une cible de tir à l'arc sous le regard rieur d'un membre des forces de l'ordre"
Le parallèle entre les sports olympiques et la répression chinoise est une bonne idée, mais manque pour le moins de finesse à mon humble avis. Elle s'inscrit néanmoins dans la tradition des campagnes chocs, avec cette signature sans ambigüité : "Après les jeux olympiques, le combat pour les droits de l'homme doit continuer".
Cette campagne conçue par l'agence TBWA Paris ne sera jamais visible, mais magie du Web, on peut la trouver assez facilement (les trois visuels sont ici, ici et ici). Si ça vexe les gérontes de la dictature chinoise, c'est déjà ça.