Caillot, de Stéphanie Ferrat

Publié le 20 septembre 2018 par Onarretetout

Ce sont des textes courts, posés dans la partie supérieure de la page. Blanche la page pour recevoir ces quelques mots, les laisser prendre place dans « l’éloignement du monde ». La bouche, le corps, les mains. La terre, l’eau, les pierres. Le vent. Les arbres. Le livre commence par la perte, la pioche qui creuse, une cicatrice. Le sang a coulé sur la terre. Elle convoque des animaux, leur esprit, pour « rester digne ». « Quelque chose s’est passé » que nous ne saurons pas, « ce qui s’est fermé un jour ». Et le travail des mains, et la main toujours proche de la joue.

Sur la première page, « l’habitation de l’être » ; sur la dernière, le verbe être au futur.