Essai Corvette Grand Sport: affûtée

Publié le 28 octobre 2018 par Jcetter

La Corvette Grand Sport peut-être définie de deux manières: une Stingray body-buildée dans une caisse de Z06, ou une Z06 dégonflée avec un moteur de Stingray. Verre à moitié vide ou à moitié plein ? A moitié plein, serait-on tenté de répondre en présence de l'auto. Ainsi parée, la Grand Sport a une présence indéniable. La livrée Torch red relevée d'accents noirs et d'appendices aérodynamiques proéminents sont d'une agressivité assumée.

Il me faut quelques kilomètres pour finalement trouver une position de conduite acceptable. Le seul moyen pour ne pas être juché trop haut est d'adopter une posture allongée. Depuis le volant, la C7 Grand Sport paraît large et basse, et le rayon de braquage est massif. Par rapport à une Stingray, les voies sont élargies de 33 mm à l'avant et 43 mm à l'arrière.

La commande de boîte est virile, moins dans les verrouillages que dans la friction à surmonter pour déplacer le levier sur des débattement relativement longs. L'embrayage est fort heureusement doux et ne fatigue pas la jambe gauche dans les embouteillages, mais les à-coups de la transmission au pas sur le premier rapport deviennent vite lassants.