Essai routier: Nissan Kicks 2018 – Plus petit, c’est mieux!

Publié le 01 novembre 2018 par Christian Gagnon @autoopinion

Nissan continue son offensive dans le segment des utilitaires sport. Après avoir lancé en Amérique son Qashqai l’an dernier, Nissan en remet en permettant au Nissan Kicks d’envahir les salles de montre. Par la même occasion, le Juke met fin à sa carrière. Nissan n’y voit pas de cause à effet, mais il faut bien avouer que le Juke, avec sa silhouette bien spéciale, ne pouvait pas atteindre un large public. Pour ce qui est du Nissan Kicks 2018, c’est bien différent. Le petit VUS qui arrive dans une catégorie de plus en plus populaire a tout pour plaire. Sa calandre a l’allure robuste et le V caractéristique de Nissan (qui ressemble plus à un U dans ce cas-ci!), des ailes bombées et une partie arrière qui n’est pas sans rappeler ses frères Qashqai, Rogue et Pathfinder. Certaines déclinaisons vous permettront de choisir une couleur deux-tons comme le bleu avec toit blanc de mon véhicule d’essai. Trois déclinaisons sont offertes à l’acheteur: S, SV et SR. C’est cette dernière version que j’ai pu essayer et je peux dire dès maintenant que je n’ai pas été déçu. Je sais que c’est la version la plus chère, mais je crois que ça en vaut le cout. Nissan a mis presque tout ce qu’il y a dans le catalogue, sauf le ProPilot Assist réservé pour l’instant au grand frère Rogue. Ça en fait un VUS sous-compact super agréable à conduire. Observons-le de plus près!Dans la version SR, les sièges sont en cuir avec couture contrastante. Beaucoup de qualité pour cette catégorie. Le désign du tableau de bord est beau et Nissan a laissé l’écran central intégré à la planche de bord. Les sièges avant sont confortables et supportent bien le passager. Le confort des sièges arrière est aussi acceptable, mais l’espace pour les jambes sera très moyen si le passager avant recule son siège au maximum. C’est sûr que, quand on diminue les dimensions, ce sont les passagers arrière qui écopent. Si on revient au tableau de bord, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’un cadran physique dans la nacelle d’instrumentation. Plus de la moitié de la nacelle est occupée par un écran que l’on peut adapter à ce qu’on veut y afficher. Le volant est plat dans le bas ce qui est bien utile pour prendre place dans le véhicule. Les commandes intégrées au volant sont très faciles à utiliser. Sur le grand écran central se trouve le système d’infodivertissement Nissan. Il me semble qu’il s’améliore chaque fois. Il n’y a pas de système de navigation dans le Nissan Kicks 2018, mais le fait qu’il soit compatible avec Apple CarPlay et Android Auto vous permettra d’utiliser Waze ou Google Maps. J’ai aussi apprécié la fonction qui permet de personnaliser la page d’accueil. Concernant le système audio Bose, il y a des hautparleurs intégrés à l’appuie-tête du conducteur. C’est discret, mais ça améliore la qualité sonore de votre meilleure musique. Un peu plus bas, les commandes simples de la ventilation automatique du modèle SR. On y sélectionne la température voulue et on ne lui touchera presque plus. Les commutateurs de sièges chauffants sont aussi à cet endroit. Il y a une prise USB qui donne accès au système en plus de deux autres prises USB entre les deux sièges afin de recharger vos appareils.Lorsqu’on ouvre le hayon, ça donne accès à un grand espace de chargement pour la catégorie. En abaissant la banquette, le plancher n’est pas plat, mais l’espace est quand même impressionnant compte tenu des dimensions du véhicule. Le moteur sous le capot est un quatre cylindres de 1,6 litre, le même que l’on retrouve dans la Versa Note. Ses 125 chevaux sont suffisants dans la majorité des cas. Soulignons que tous les Nissan Kicks 2018 sont à traction avant. Nissan a misé sur le fait que beaucoup choisissent la traction avant afin de garder le prix d’achat bas. On verra si le pari est bon. La boite automatique est à variation continue (CVT), mais elle est très bien programmée au point où je croyais avoir affaire à une transmission conventionnelle. Le freinage est très bon malgré la présence de tambours à l’arrière. La poutre de torsion de la suspension arrière n’a pas été un problème non plus.En résumé, après le Rogue et le Qashqai, Nissan lance encore un autre véhicule qui risque d'attirer les foules. Je commence toutefois sérieusement à me demander si tout ce beau monde ne va pas finir par se cannibaliser. Le Rogue et le Qashqai sont très semblables physiquement alors que le Kicks est plus petit, mais aussi plus agile et plus amusant à conduire. En tous cas, le Nissan Kicks 2018 est un VUS très intéressant qui mérite que vous en fassiez l’essai.Venez donner votre opinion sur la page Facebook d'AutoOpinion.ca. De plus, toutes les photos s'y trouvent. Cliquer sur "J'aime", ça fait toujours plaisir!Conditions de l'essaiRéalisé du 24 au 28 septembre 2018.Météo: mi-soleil, mi-pluie, entre 10 et 19 °C.Modèle essayé: Nissan Kicks SR 2018Assemblé à Aguascalientes, Mexique
  • Générations: 1re - 2016
Prix selon www.nissan.ca(31 octobre 2018):
  • S – 19 908 $
  • SV – 22 808 $
  • SR – 24 708 $
Prix du modèle essayé:
  • SR – 22 798 $
  • Couleurs extérieures - 450 $
  • Transport et inspection prélivraison - 1 795 $
  • Frais régionaux - 115 $
  • Total – 25 158 $
Distance parcourue: 389,7 km (51 % autoroute)Consommation selon Ressources Naturelles Canada:
  • Ville – 7,7 L/100 km
  • Route – 6,6 L/100 km
  • Émissions de CO² - 169 grammes/km
Consommation affichée: 6,5 L/100 kmRégime moteur à 100 km/h: 1 700 tours/minuteRégime moteur à 115 km/h: 2 100 tours/minuteVéhicule fourni par Nissan CanadaPhotos prises àLa Visitation-de-l’Île-Dupas, Québec