Record : vente des vins des hospices de beaune

Publié le 19 novembre 2018 par Martine Denoune @mdenoune

EN BOURGOGNE, LE MILLESIME 2018 CONJUGUE QUALITE ET QUANTITE, CE QUI PERMET DE REALISER UN RECORD A LA DERNIERE VENTE AUX ENCHERES DES HOSPICES DE BEAUNE

Nathalie Baye, Emmanuelle Béart, Erik Orsenna et François Curiel, Chairman Europe-Asie de Christie’s adjugeant la Pièce des Présidents à 230.000 euros.

Généreux et de qualité, le millésime 2018 restera dans les annales en Bourgogne. Et  pour la 158° vente aux enchères des Hospices de Beaune, qui a totalisé un record de 14.199.250 euros (prix marteau ou hors frais acheteurs).

Ce dimanche 18 novembre, les acquéreurs se sont disputés 828 pièces de vin - une pièce correspond à 228 litres, soit 304 bouteilles de 75 cl - contre 787 l’an dernier, issues de 50 cuvées (33 de rouge et 17 de blanc).

PRIX EN HAUSSE ANNUELLE DE 19%

Le prix moyen pour une pièce de rouge s’établit à 15.486 euros. Et celui d’une pièce de blanc ressort à 21.212 euros. Comparé à 2017, le prix moyen de la pièce progresse de 19%. Mais il s’inscrit en dessous de 17.645 euros atteint lors de la vente de 2015 qui se limitait, il est vrai, à seulement 575 pièces.

La fameuse pièce des Présidents dont le produit est reversé à trois associations, a atteint 230.000 euros. Elle a été acquise par Anima Vinum (Brésil) et par Albéric Bichot pour son client canadien.

« Les 828 pièces présentées cette année illustrent encore une fois un millésime où la qualité et quantité sont allées de pair. Je suis convaincue que ce millésime livrera des crus formidables », confie Ludivine Griveau, régisseur du Domaine des Hospices de Beaune

Avant la vente, cette année les équipes de Christie’s et des Hospices de Beaune se sont déplacées pour organiser 25 événements de Singapour à Londres et de Shanghaï à Los Angeles, réunissant plus de 900 personnes.

Sans surprise, les professionnels se frottent les mains. Cette vente aux enchères de renommée internationale donne souvent le là pour le marché des vins de Bourgogne. Seule ombre au tableau : un des récents tweets au vitriol de Donald Trump regrettant que le vin français vendu outre-atlantique soit moins taxé sur le vin américain importé en France. A suivre.