La papeterie Tsubaki, Ito Ogawa (2018)

Par Nanajoa

Hatoko surnomée Poppo a 25 ans, suite au décès de l’Aîné, sa grand-mère maternelle qui l’a élevée, elle revient à Kamakura ville de son enfance. Celle-ci, écrivain public et gérante de la papeterie Tsubaki a initié Hatoko à son métier. Elle n’a pas toujours été tendre avec elle, ce qui explique peut-être son départ. La jeune-femme vient faire son deuil dans la ville où elle a grandit. Elle décide de prendre la succession de l’Aîné. Elle devient à son tour écrivain public. Hatoko va se fondre dans la peau des personnes qu’elle rencontre pour écrire des lettres à leur image.

Un roman qui nous fait voyager au japon et nous fait découvrir le métier d’écrivain public dans ce pays. un métier, qui est très codifié. Le choix des outils d’écritures, du papier et de l’encre enverra un message très différent au destinataire de la lettre. Hakoto s’investie pleinement dans ce nouveau travail, chacune de ses lettres est unique et demande beaucoup de travail et d’investissements de sa part.
J’ai aimé ce récit pour son côté très documentaire qui nous permet de mieux comprendre ce métier méconnu d’écrivain public et l’importance de celui-ci au japon un pays très attaché aux traditions.
Au fil des pages, vous découvrirez de très beaux portraits et vous en apprendrez d’avantage sur Poppo et sa relation particulière avec sa grand-mère. Au fil des lettres, Poppo apprendra à connaître autrui, mais également essaiera de trouver sa propre écriture, son propre chemin. Un gros coup de coeur.

Ma 5eme lecture dans le cadre du Challenge 1% de rentrée littéraire. (Plus qu’un livre à lire et j’aurais atteint mon objectif 1%)