Postes d'internat : "la contestation"
Extrait du Quotidien du Médecin du 10 juillet 2008 :
"Pour inciter les étudiants à opter pour la médecine générale, le ministère de la Santé a décidé d'employer la manière forte", constate Le Quotidien du Médecin, après la publication le 6 juillet de l'arrêté précisant la répartition par spécialité et par ville des postes d'internat. Ainsi, sur les 5704 postes d'internat offerts aux candidats des épreuves classantes nationales (ECN), 3200 seront dédiés à la médecine générale. "Sur les 338 postes supplémentaires ouverts cette année, 334 le seront en médecine générale", ajoute le quotidien qui souligne que cette forte augmentation combinée à celles enregistrées dans les spécialités médicales ( 885, + 50 postes) et l'anesthésie-réanimation (260, + 10 postes) "a des conséquences". En effet, tandis que les spécialités chirurgicales (550), la gynécologie-obstétrique (155), la pédiatrie (200) et la gynécologie médicale (20) restent "stables", le ministère retire en revanche 20 postes à la biologie médicale (40) et à la psychiatrie (280), 10 à la santé publique (60) et 6 à la médecine du travail (54). Une répartition qui ne satisfait pas les étudiants en médecine et les internes de spécialité qui dénoncent des "réductions arbitraires".
Pourquoi supprimer des psychiatres et des médecins du travail ?
Comme tout le monde sait, ils sont bien trop nombreux.
Il suffit d'essayer d'avoir un rendez vous chez un psychiatre de ville dans nos contrées pour s'en persuader.
De la même façon, la médecine du travail supportera bien une baisse de 10% de son effectif pour faire face aux maladies liées au travail...
Au final.
Moins d'internes choisiront les postes de médecine générale laissant encore d'avantage de postes vacants.
Plus d'étudiants se feront ainsi redoubler.
Les postes en médecine du travail et psychiatrie étant par décret supprimés.
On aura donc "Déshabiller Pierre et déshabiller Paul."
Merci Madame BACHELOT.
(Photo: promo d'internes de chirurgie assez connue)