Incohérences en série en Sarkofrance

Publié le 10 juillet 2008 par Juan
L'incohérence vis-à-vis de la Chine
Nicolas Sarkozy s'est exprimé devant le Parlement européen jeudi 10 juillet 2008. Après avoir confirmé la veille qu'il assisterait à la cérémonie d'ouverture des JO à Pékin, il a joué les gros bras contre la Chine.
«Ce n'est pas à la Chine de dicter mon agenda ni mes rendez-vous»
Un posture incohérente de bout en bout. Soit il joue l'éthique, comme Angela Merkel, et il ne se déplace pas. Soit il se déplace aux JO pour négocier quelque chose avec la Chine, et il ne l'offense pas.
Raté !
« Nous voulons avertir les parlementaires européens : Nicolas Sarkozy a le verbe haut, mais la pratique déplorable"
Cette déclaration est d'Anne Valette, en charge de la campagne Climat à Greenpeace France, participant au Grenelle de l'environnement d'octobre 2007.
La grogne de l'armée monte
Il n'est jamais bon de se mettre à dos l'armée dans un pays démocratique. Nicolas Sarkozy a offensé son état-major, humilié ses militaires. En désaccord aveec le Livre Blanc de la Défense, certains officiers s'étaient anonymement exprimé dans les colonnes du Figaro. Sarkozy a envoyé la DST débusquer les fautifs. Puis on appris qu'il ne se rendrait pas à la Garden Party de la Défense. Petit symbole mais symbole quand même. last but not least, une manifestation de militaires à la retraite a été in extremis interdite jeudi 10 juillet.
Des militaires, de réserve ou à la retraite, ont tenté de manifester, jeudi 10 juillet en début de soirée, sur les Champs-Elysées pour protester contre "le manque de soutien moral" à l’armée des "personnes politiques en charge". Ils se sont vus interdire leur manifestation par l'Elysée, selon l'un des organisateurs. "Sous pression de l'Elysée, la préfecture de police a interdit notre manifestation", a déclaré Laurent Attar-Bayrou, président de la FNAME (Fédération nationale des anciens des Missions extérieurs) (source).

Fillon pense qu'il accomplit une révolution tranquille.
Pendant ce temps-là, devant des parlementaires UMP, le premier ministre s'est félicité: "un an après, nous avons ensemble la fierté d'avoir accompli ce qu'on pourrait appeler une révolution tranquille." Et d'ajouter: "La France change, et elle change parce qu'elle accepte les réformes." C'est évident à la lecture des sondages de popularité présidentielle ou des indicateurs économiques. la baisse du pouvoir d'achat est "tranquille."