L’exposition au Musée de l’histoire de l’immigration se termine en principe aujourd’hui.
Les dernières oeuvres que je vous présente évoquent le fait d’habiter. La question du logement est sans doute la plus importante pour qui a tout perdu. Les images présentées dans cette salle sont celles d’immeubles réalisés dans les années 1960-70 (ci-contre, toile de Philippe Cognée).
En nombre d’habitants, ces immeubles étaient souvent aussi peuplés que des villes. C’était cependant un progrès qui permettait d’accueillir des gens, parfois ayant vécu en bidonvilles et ayant même souvent travaillé à les construire, ces immeubles. Cette salle nous interroge sur le type de logements qui ont été construits et ceux qui le sont aujourd’hui, et sur la façon avec laquelle ont été accueillies, regroupées, les familles.
Aujourd’hui, le temps est à la destruction de ces immenses bâtiments pour les remplacer par d’autres, plus petits. On est en droit de s’interroger sur les dispositifs actuellement mis en oeuvre.
Le Haut du Lièvre, Bertrand Lamarche
Faciès inventaire : chronique du Foyer de la rue Très-Cloître à Grenoble,
photos de Hamid Debarrah