Il s'agit essentiellement d'architecture, en toute logique dans ce bâtiment conçu par Jean Nouvel et qui est un défi esthétique.
Je dois avouer que mon attention était focalisée sur les artistes mexicains, comme on peut facilement le deviner, mais je ne me suis pas limitée à leurs seules oeuvres.
Je suis néanmoins descendue en premier lieu à l'étage inférieur où je savais que je trouverais des pièces réalisées dans ce pays.
Les céramiques de Gustavo Pérez m'ont éblouie. Son travail du grès est remarquable de précision et de finesse. Cet artiste né en 1950 au Mexique vit à La Pitaya. Il était ingénieur, prêt à s'orienter vers les mathématiques quand il découvrit les possibilités offertes par l'argile. Sa pratique du dessin modifie son approche de la matière. A l'aide de lame métalliques et d'outils de sa conception, il trace des lignes parallèles et obtient des motifs géométriques qui quadrillent ses oeuvres au millimètre près. Il aime aussi les formes sinueuses qui vallonnent harmonieusement un vase.
Cette pyramide fait partie d'un ensemble d'oeuvre triangulaires de petit format préfigurant l'édification de la Pirãmide de Mixcoac, sculpture urbaine trônant au centre d'un ensemble de tours d'habitation datant de 1969 à Mexico.
Jusqu'au 24 février 2019
Tous les jours de 11 à 20 heures, sauf lundi
Nocturne mardi jusque 22 heures
261 boulevard Raspail - 75014 Paris
A signaler, à l'étage inférieur, de très pratiques casiers transparents faisant office de consigne