À ce titre, le visuel de l’album reflète exactement mon ressenti : de prime abord, on se sent perdu au milieu de ses ajouts de dessins, textes et motifs sur et autour de ce chat distrait et curieux à la fois. Mais en y prêtant attention, cet entrelacs est finalement beaucoup plus harmonieux, ou tout du moins réfléchi qu’on ne le croyait.
The Route To The Harmonium s’avère très vite posséder des qualités indiscutables qui font que, déjà, j’y retourne avec un certain engouement encore mêlée de cette curiosité vouée à toute nouveauté, notamment grâce à sa cohésion qui est tout sauf homogène – et c’est assurément une très grande qualité !
James Yorkston déboule dans mon univers, un peu comme un certain King Creosote auquel il me fait un peu penser, sans que je sache réellement pourquoi. Si ce n’est que tous deux sont écossais, et jouent une musique folk très décomplexée et mélangeant savamment les racines de cette musique à un brin de folie et/ou de lumière très contemporain, souvent peu éloigné de l’univers électronique. Tiens, tous deux connaissent aussi très bien un certain Jon Hopkins…
S’il n’a pas encore reçu ce succès qu’il mérite tant, j’espère qu’il sera enfin au rendez-vous pour lui cette année. Ce n’est assurément pas ce qu’il cherche, mais cela serait tellement logique.
(in heepro.wordpress.com, le 13/03/2019)
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