Depuis le 20 mars dernier, le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme consacre une exposition à Helena Rubinstein, grande prêtresse de la beauté de la première moitié du 20e siècle. Cette exposition relate sa vie au travers des villes qui ont compté pour elle.
Helena Rubinstein, je n’en connaissais que les produits cosmétiques et encore, sans les avoir essayé. Grâce à cette exposition, j’ai découvert le parcours d’une femme incroyable, au destin unique.
Au travers de documents, objets, vêtements, photos, peintures, sculptures, le mahJ raconte la vie hors du commun de cette femme, née en 1872 à Cracovie.De Cracovie à Tel-Aviv, en passant par Vienne, Melbourne, Londres, Paris et New-York, le parcours d’Helena Rubinstein est avant-gardiste. Après avoir refusé un mariage arrangé, elle s’expatrie en Australie où elle lancera sa première crème cosmétique. Ainsi démarre la construction de son entreprise à laquelle elle a donné son nom.
Helena Rubinstein en 1890
La première crème cosmétique de Helena Rubinstein
Etude pour une future publicité
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Autodidacte, elle saura mettre la science au profit de ses produits. Elle aura un regard sur toutes les étapes de fabrication mais également de diffusion, notamment avec la publicité de ses produits. Elle était consciente de l’importance du marketing déjà à cette époque.
Au-delà de sa vie hors du commun, l’exposition relate la relation d’Helena Rubinstein avec l’art. Elle s’intéresse très tôt aux arts premiers et à la peinture et se constituera une belle collection dont certaines œuvres sont présentées au mahJ. Elle posera notamment pour Raoul Dufy, Salvador Dali ou Marie Laurençin. Elle se liera d’amitié avec de nombreux artistes et deviendra le mécène de certains d’entre eux.
Découvrir la vie d’Helena Rubinstein au cours de cette exposition permet de voir qu’au début du 20e siècle, il était possible d’avoir une destinée hors du commun, à condition d’un travail acharné. Mais le plus marquant sans doute est qu’il s’agit d’une femme qui au cours de la première moitié du 20e siècle a réussi à construire un empire international. C’est un bel exemple de réussite.
Après avoir vu l’exposition, j’ai eu envie d’en savoir plus sur Helena Rubinstein et j’ai donc acheté le livre “Helena Rubinstein, la femme qui inventa la beauté”, écrit par Michèle Fitoussi, qui est d’ailleurs la commissaire de l’exposition.
Exposition Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté - jusqu’au 25 août 2019Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme71 rue du Temple, Paris 3e
M° Rambuteau
Ouvert du mardi au dimanche - Tous les horaires ICI Fermé les lundisTous les tarifs ICI
Crédit photos : ©La Parisienne du Nord