Draguer quand on est pauvre : faut-il avoir de l’argent pour séduire les filles ?

Publié le 25 juin 2019 par Chrisandflow

Je ne suis pas un nigaud qui croit que les femmes sont toutes pures et parfaites, comme lui ont appris ses parents et la société. J’ai conscience que les femmes sont loin d’être parfaites.

Toutefois, avec l’émergence de tous ces nouveaux courants sur internet (Masculinisme, MGTOW et compagnie), on assiste à la réapparition d’un tas d’idées négatives sur femmes. Une sorte de retour du refoulé après des années d’idéologie féministe où la moindre critique à leur égard nous valait l’étiquette d’affreux sexiste.

Certains hommes se représentent une image bien trop sombre des femmes. Généralement pour « rationaliser » leur rancœur, voire leur haine envers elles.

Parmi les idées qui reviennent en force aujourd’hui, il y a ce vieux cliché que les femmes sont principalement attirées par l’argent.

À en croire ce que je lis dans mes emails/commentaires et ce que j’entends, de plus en plus d’hommes se mettent à croire que la meilleure stratégie pour séduire consiste à se faire un max de fric et à en faire étalage – en menant une vie dispendieuse, en portant une montre de luxe, en conduisant une bagnole de sport, whatever. Et ils arguent qu’apprendre à séduire et améliorer son attractivité n’a aucun intérêt.

Mais s’il est vrai que les femmes…

  1. sont, dans une certaine mesure, attirées par le statut et la puissance financière d’un homme…
  2. peuvent « échanger » de l’attention, voire du sexe et de l’engagement contre des avantages financiers ou en nature…

…c’est loin d’être la stratégie la plus intelligente pour séduire.

Je vais vous expliquer en détail pourquoi ça n’est pas le cas. Et pourquoi il vaut mieux miser sur vos compétences de séduction tout en améliorant quotidiennement votre attractivité, comme je le recommande.

Non : l’argent n’est pas (non plus) la solution magique !

L’argent peut vous aider, surtout indirectement, à avoir une meilleure réussite auprès des femmes (ainsi que dans la vie en général).

    • L’agent peut vous permettre d’avoir une meilleure logistique: comme un appartement en plein centre-ville, à quelques minutes des lieux où vous rencontrez et donnez rendez-vous aux filles.
    • L’argent peut vous permettre de mieux vous habiller: d’avoir de meilleures fringues, en plus grande quantité, ou même faire appel à un relookeur pro.
    • L’argent peut vous permettre d’avoir recours aux services à un coach en séduction : quelqu’un d’expérimenté et compétent, qui peut vous enseigner des choses que vous n’auriez jamais pu apprendre par vous-même, ni même dans des bouquins/programmes.
    • L’argent vous offre aussi une tranquillité d’esprit: car lorsqu’on croule sous les dettes et qu’on peine à régler ses factures, il est bien plus difficile de se sentir bien dans sa vie et ainsi dégager une aura positive.
    • L’argent peut même avoir tendance à vous conférer plus de confiance et une meilleure estime de soi-même: parce qu’après tout, c’est une forme de réussite sociale.

Toutefois, cette ressource ne vous sera que d’une aide limite pour séduire les femmes – sauf pour quelques cas particuliers que je vais évoquer ci-dessous. En tout cas elle vous aidera beaucoup moins qu’une apparence et une attitude qui plaisent aux femmes, accompagnées de compétences de séduction bien fignolées.

J’en suis la preuve vivante !

Durant des années j’ai été un étudiant sans-le-sou qui vivait dans un 16 m2 mal meublé… j’y ai pourtant accueilli plus d’une centaine de filles, et ça n’en a jamais démotivé aucune à coucher ou sortir avec moi.

Aujourd’hui encore, à 32 ans, je mène une vie relativement modeste. J’habite dans un studio en province, je n’ai ni voiture ni grosses dépenses. Et ce style de vie me convient parfaitement – sans doute parce que je n’ai besoin de l’approbation de personne, pas même des femmes –, et il ne m’empêche pas d’avoir une vie sexuelle !

À vrai dire, parmi tous les hommes que je connais, je suis sans doute celui qui a le plus de réussite auprès du sexe opposé.

J’ai des amis avocats, ingénieurs, hauts fonctionnaires, entrepreneurs, etc., avec de situations très confortables. Mais ça ne les dispense pas de galérer comme tout le monde quand il s’agit de séduire des femmes, parce que leurs compétences de séduction sont mauvaises.

En outre, beaucoup d’excellents séducteurs que j’ai eu l’occasion de rencontrer étaient dans des situations précaires…

    • Étudiants boursiers,
    • Artistes ratés,
    • Chômeur longue durée qui squattait le canapé de son meilleur pote depuis 6 moins,
    • Wannabe coach en séduction qui vivaient encore chez ses parents.
    • Etc.

Des gars souvent trop occupés à draguer, coucher et passer du temps avec les filles pour s’intéresser à leur prospérité.

C’est la preuve qu’il n’y a pas de véritable corrélation entre les deux.

Et aussi que vous n’avez pas besoin de « cocher toutes les cases » pour plaire aux femmes. S’il fallait être un mâle dominant millionnaire et bodybuildé d’un mètre quart vingt-dix pour attirer les femmes, on serait en voie d’extinction comme les pandas !

L’origine de la croyance

La croyance qu’il faut de l’argent pour séduire une femme n’est toutefois pas sans fondement…

Si l’on remonte de quelques décennies en arrière, à une époque où les femmes étaient bien plus prudes et que, à quelques exceptions, le seul moyen de coucher avec l’une d’elles était…

  1. D’avoir un bon profil de provider,
  2. De faire une demande en mariage après une looooongue période de courtisanerie,
  3. D’avoir l’accord obligatoire du père de famille…

…Alors oui : dans le contexte de l’époque, meilleure était votre situation, plus vous étiez alors considéré comme un « bon parti » et aviez de bonnes chances d’intéresser les femmes qui vous plaisaient.

Mais cette époque est bien différente de celle que l’on connait aujourd’hui.

La femme était financièrement dépendante de l’homme. Si elle voulait s’assurer de manger à sa faim, avoir un bon cadre de vie, porter de beaux vêtements et de beaux bijoux, élever des enfants dans de bonnes conditions, elle DEVAIT épouser un homme capable de lui fournir tout ça.

De plus, contrairement à aujourd’hui l’homme n’avait pas vraiment d’autres moyens d’améliorer son succès auprès des femmes…

    • D’une part il était évalué comme mari potentiel, non pas comme partenaire sexuel – ce change pas mal la donne.
    • De l’autre, il n’existait aucun blog en séduction pour vous expliquer comment mieux penser et agir auprès des femmes pour devenir plus attirant.

En d’autres termes, quand vous n’aviez pas la chance d’avoir une personnalité naturellement attirante à la base et/ou une bonne génétique, le seul moyen qu’il vous restait pour intéresser les femmes était d’avoir une bonne situation et suffisamment d’argent.

Avant VS aujourd’hui : grosse différence

De nombreuses choses ont changé depuis, rendant la réussite auprès des femmes BEAUCOUP moins dépendante de sa situation économique.

Aujourd’hui, au lieu de chercher un époux capable de subvenir à ses besoins et ceux de ses futurs enfants, la plupart des filles veulent juste un partenaire qui sera attirant, fun, bon au lit, digne de confiance et (éventuelle) fidèle.  

À partir du moment où une fille estime que vous remplissez ces critères, elle vous laissera de bonnes chances de la séduire. Et ce même si vous n’avez pas de beaucoup de pognon.

Ensuite vous aurez tout votre temps pour la fidéliser, et même d’en faire votre femme si ça vous chante.

Ne misez pas trop votre argent…

Même si vous êtes très à l’aise financière, je vous déconseille fortement de chercher à plaire à une femme ou à la garder avec votre argent. Vous irez au-devant de quelques déconvenues…

  • Constat #1 : plus vous investissez d’argent durant le processus de séduction, plus cela a de chances de se retourner contre vous…

Dépenser des dizaines d’euros lors d’un premier rendez-vous, que ce soit en invitant la fille dans un restaurant chic ou autre, risque d’envoyer le signal que vous cherchez sa validation – en plus d’installer une early frame de provider qui va (a) la rendre plus sélective et (b) l’inciter à vous faire poireauter plus longtemps pour le sexe.

En plus, cela a de bonnes chances de nuire à votre détachement du résultat. Car si vous dépensez 50, 100 balles ou plus lors d’un rencard, le désir (consciemment ou inconscient) d’obtenir un retour sur investissement sera beaucoup plus important que si vous n’aviez déboursé que quelques euros seulement.

Le mieux est de faire un premier rendez-vous low cost, puisqu’après tout ça reste encore une « phase de prospection ».

Ainsi, si la fille est désagréable ou escalo-réfractaire, vous pouvez couper court à l’interaction rapidement et sans aucun regret. Vous n’aurez pas perdu grand-chose : quelques euros et moins d’une heure.

Éventuellement, si elle se montre agréable et réceptive durant la première heure, vous pourrez dépenser un peu plus si vous en avez envie – en reprenant un verre histoire de prolonger l’interaction par exemple.

  • Constat #2 : c’est une erreur d’investir trop d’argent sur une femme en relation.

La société et les femmes peuvent nous inciter à être excessivement généreux « par amour ».

Or, vous montrer excessivement généreux et dépensier pour une femme en relation équivaut à peu près à vous montrer trop fleur bleue et asexué lors de la phase de séduction…

Cela installe la mauvaise méta-frame (pour reprendre le concept de Swinggcat), et vous rend beaucoup moins désirable.

Évidemment, je ne dis pas qu’offrir des cadeaux ou inviter sa partenaire à sortir de temps en temps soit une erreur en soi. Au contraire. Si vous ne montrez jamais aucune preuve d’affection – via notamment ce genre de « petites attentions » çà et là – votre attitude trop indifférente risque de la pousser à se refermer émotionnellement.

Il ne s’agit pas de se montrer gentil ou méchant, généreux ou égoïste, mais plutôt de faire en sorte qu’un équilibre soit maintenu entre ce que vous consentez à faire pour elle et ce qu’elle consent à faire pour vous.

Autrement dit, si votre investissement est démesuré par rapport au sien, parce que vous faites chauffer la carte bleue sans arrêt pour « lui faire plaisir » (comprendre : obtenir sa validation), il y a de grands risques que vous finissiez par dégager une mauvaise « meta-frame » et fassiez fondre toute votre attraction.

Voilà pourquoi vous devriez y aller mollo dans les « preuves d’amour » qui se paient.

Les 3 types de femmes avec que l’argent va aider à séduire (ou même séduire à lui seul)

Il a cependant 3 types de femmes particulières qui ne s’intéresseront à vous qu’à deux conditions

  1. Qu’elles vous estiment suffisamment riche.
  2. Que vous soyez disposé à mettre la main à la poche pour elles.
  • La chasseuse de « provider »

En toute femme sommeille une chasseuse de provider qui peut éventuellement se réveiller un jour ou l’autre.

Pour comprendre le phénomène, il faut retracer le parcours de vie d’une femme dans ses grandes lignes…

  • Durant la première moitié de sa vingtaine, une fille se sent jeune, insouciante et rebelle.

Le mariage, la vie rangée et casanière, élever des enfants, etc., tout ça ne l’intéresse pas. Elle veut juste rester libre, croquer la vie à pleine dent !

  • Puis les années passent, elle arrive dans la seconde moitié de la vingtaine…

Là elle entre d’abord dans la vie active. Sa vie sociale devient beaucoup moins dynamique. Elle a moins de temps pour voir ses amis (et vice versa), pour sortir en soirée, pour alimenter son compte Instagram, etc.

Conséquence : la grande quantité d’approbation qu’elle recevait baisse drastiquement. Elle se sent plus seule, moins valorisée et désirable.

En outre, son corps montre les premiers signes de vieillesse.

C’est trois fois rien : une ride à peine visible sur le contour des yeux, ou une poitrine qui semble légèrement moins ferme qu’avant… Mais pour elle, c’est un drame ; elle prend conscience que son attractivité est en déclin.

Cette addition d’éléments (sentiment d’être devenue une adulte, d’être moins attirante et de manquer d’approbation), à laquelle s’ajoute souvent une pression sociale de l’entourage, va éveiller son horloge biologie.

L’idée qu’il est temps d’avoir des enfants et de structurer le bon contexte dans lequel les élevé va germer dans son esprit, jusqu’à devenir une priorité absolue.

Son état d’esprit va évoluer. Elle va se dire : « Fini les conneries ! Maintenant je suis une VRAIE femme, j’ai passé l’âge de m’amuser. Je dois trouver un compagnon/mari sérieux et avoir une vie de famille ».

Dès lors, son niveau d’ASD va exploser. Et elle ne va commencer à chercher des « candidats sérieux » au poste de compagnon/mari.

Par « candidat sérieux », il faut bien entendu comprendre : un Nice Guy suffisamment docile et prospère pour soutenir son projet de vie.

Elle aura une idée claire de ce qu’elle veut dans les années à venir : le nombre d’enfants, le cadre de vie dans lequel elle va les élever, etc. Et elle offrira son engagement à un homme si, et seulement si, il est à même de l’aider à la concrétiser.

Si par exemple elle veut deux enfants, un pavillon avec 3 chambres dans la banlieue ouest de Paris et une maison de campagne en Bourgogne pour les vacances…

  1. Non seulement l’homme devra accepter son projet, même s’il aurait préféré autre chose (ne pas avoir d’enfant, vivre en province, whatever).
  2. Mais AUSSI il devra soutenir financièrement le projet : participer aux frais pour élever les enfants (y compris ceux qu’elle a déjà, si elle en a déjà), et acheter la moitié (ou l’intégralité) du pavillon et de la maison de campagne qu’elle veut.

Par conséquent, il n’est pas économiquement fiable pour cela il aura de très grandes chances d’être rejeté du casting !

Tirer une croix sur un homme parce qu’il n’a pas assez d’argent ne dérangera pas la femme. Après tout, même si elle refusera de l’avouer, son projet est profondément égoïste : c’est son désir d’être mère et d’avoir la vie qu’elle veut (ou qu’elle a été conditionnée à vouloir) qu’elle cherche à assouvir ! En outre, elle peut rencontrer un tas d’autres candidats (plus riches et plus dociles) qui seront prêts à faire ces concessions pour ne pas finir célibataires.

Bien entendu, l’âge d’une femme n’est pas toujours significatif pour déterminer si elle fait partie ou non de cette catégorie.

En général, une femme évolue progressivement en chasseuse de provider à partir 26-30 ans, et le devient vraiment après 30-35 ans. Mais il existe aussi des chasseuses de provider beaucoup plus jeunes, ainsi que des femmes indépendantes qui ne le deviennent jamais. Il y en a aussi qui, après avoir eu des enfants et vécu dans une relation traditionnelle, quittent/divorcent de leur provider et redeviennent désintéressées.

La chasseuse de provider ne vise pas nécessairement un homme riche. Néanmoins, elle est « hypergame » : elle recherche un homme avec un statut et revenu supérieurs au sien.

De ce fait, une brillante avocate ou une experte-comptable aura des attentes bien plus élevées qu’une boulangère ou qu’une coiffeuse, et ce quelle que soit son attractivité.

Quant à l’homme, sauf s’il a des compétences en séduction exceptionnelles il pourra tirer un trait sur à peu près toutes les chasseuses de provider d’une catégorie sociale supérieure. Ce qui, pour un ouvrier au SMIC par exemple, limitera pas mal le champ des possibilités.

Mais quoi qu’il en soit, je vous recommande de fuir ce genre de femmes, même si vous souhaitez une relation traditionnelle à long terme.

  1. Elles sont chiantes à draguer.

Les chasseuses de providers sont très sélectives. Pour elles l’intérêt d’une rencontre n’est pas de flirter, mais vous faire passer un entretien d’embauche…

Durant les quelques premiers rendez-vous que vous aurez ensemble, elles vont vous questionner, manquer de sensualité, se montrer relativement distantes et escalo-réfractaires.

En bref, vous n’allez pas beaucoup vous amuser.

  1. Les chasseuses de provider sont les femmes qui ont le plus de chances (a) de se sentir insatisfaites dans leur relation, et (b) de vous quitter/demander le divorce après quelques années.

La chasseuse de provider ne se met pas en couple avec l’homme qui lui plaît le plus, avec lequel elle se sent vraiment bien. Elle choisit son partenaire parce qu’il lui offre des garanties pour mener à bien son projet de vie !

Toutefois, obtenir ce qu’elle veut de son brave compagnon ne va la satisfaire qu’un temps.

Beaucoup de chasseuses de provider, qui souffrent de bovarysme, finissent par divorcer de/quitter leur partenaire après plusieurs années.

  1. Vous pouvez installer des relations de bien meilleures qualités avec des femmes qui n’attendent rien de spécial de votre part.

Vous pouvez tout à faire séduire une fille ordinaire, qui n’attend rien de spécial de vous, puis la fidéliser et installer au fur et à mesure le cadre et les règles de relation qui vous conviennent, quand vous serez en une bien meilleure position pour les « négocier » (la position du mec qui couche avec elle et en qui est se sent attachée).

Paradoxalement, la plupart des femmes se sentiront plus épanouies dans une relation dans laquelle VOUS êtes le capitaine du navire. Parce que, comme l’explique David Deida dans son livre (The Way of The Superior Man), chacun sera dans le rôle qu’il préfère :

    • L’homme dans celui du leader, qui prend les responsabilités.
    • La femme dans celui qui peut se laisser guider par quelqu’un en qui elle a confiance.
  • La michtonneuse de catégorie 1 : la Sugar Baby

La michtonneuse de catégorie 1, alias la Sugar Baby, est généralement une jolie nana issue d’un milieu défavorisé.

Très jeune, elle comprend que sa beauté lui confère un pouvoir d’influence sur les hommes. Alors elle va « monétiser » celui-ci, en échangeant du sexe et/ou de l’affection contre de l’argent, auprès d’un ou plusieurs hommes.

Autrement dit, elle va utiliser l’homme avec lequel elle sort pour couvrir toutes ou parties de ses dépenses : payer son loyer, ses factures, son shopping, ses sorties, ses frais de scolarités, etc.

Pour ce genre de filles, en effet, vous feriez mieux d’avoir un portefeuille bien rempli. Car elle va vouloir pas mal d’argent de votre part. Et si vous ne lui en donnez pas assez, elle risque de se désintéresser de vous et se trouver un homme plus « généreux ».

La proportion de ce genre de femme est assez importante dans les pays pauvres. Si vous visitez certains pays d’Afrique, d’Asie ou d’Europe de l’est, vous trouverez un tas de jeunes femmes qui sortent avec des Occidentaux contre de l’argent.

Mais même en France, vous pouvez en rencontrer un bon nombre, en particulier si vous draguez de filles issues d’un milieu populaire.

Toutefois, c’est possible de séduire ce genre de filles sans dépenser d’argent. C’est même possible de les fidéliser en sexfriend (j’en ai eu quelques-unes de cette catégorie).

À vrai dire, c’est surtout leur exclusivité, ou plus exactement l’illusion de celle-ci, qui coûte cher ! Mais vous fréquenter dans une relation sexfriend ne lui posera pas de problème, tant qu’elle aura son micheton à côté.

Là encore, je déconseille ce genre de femme – si ce n’est comme sexfriend, et à condition de ne pas leur filer d’argent.

D’abord, si nous faisons des efforts pour acquérir et garder des compétences de séduction et une attractivité au top, c’est justement pour n’avoir recours ni à la chance à ni à ce genre d’arrangement – ou en tout cas le moins possible.

Ensuite, il faut le dire : c’est une forme de prostitution déguisée. C’est comme payer un appartement au mois au lieu de prendre des chambres d’hôtel à la nuit… C’est différent, certes, mais ça n’en reste pas moins une transaction économique.

La prostitution, quelle que soit sa forme, c’est la solution de facilité. Ça ne vous poussera pas à devenir un meilleur vous-même, et ça ne vous comblera jamais tout à fait sur le plan affection (puisqu’au fond de vous vous saurez la véritable raison pour laquelle la fille vous fréquente).

  • La michtonneuse de catégorie 2 :  la « Gold Digger »

La michtonneuse de catégorie 2, aka la Gold Digger, est généralement une femme au physique souvent très avantageux, plus encore que la Sugar Baby.

Comme cette dernière, elle prend conscience dès son jeune âgé que sa beauté a une forte influence sur les hommes et qu’elle peut en profiter. La différence, c’est qu’elle nourrit un autre objectif…

Tandis que la Sugar Baby veut « simplement » un homme qui lui file du pognon pour qu’elle puisse en faire ce que bon lui semble, la Gold Digger est intéressée par la vie mondaine.

Elle se fiche que vous lui filiez 300 balles pour faire son shopping. Ce qu’elle veut, c’est que vous l’emmeniez faire ses emplettes chez Dior et Louis Vuitton. Elle veut que vous l’invitiez à dîner au Fouquet’s et dormir au Ritz.

Ce n’est pas juste l’argent qui l’attire, mais le style de vie luxueux.

Alors pour intéresser ce genre de femmes, un homme doit être riche et très dépensier. Probablement bien plus que vous et moi ne pourrons jamais l’être !

Comme les belles femmes entrent facilement dans le carré VIP des boites branchées, elles peuvent aisément ferrer de bien plus gros poissons…

Si vous n’êtes pas millionnaire, que vous ne conduisez pas une belle bagnole et ne vivez pas dans un bel appartement situé dans quartier chic, elle ne verra pas l’utilité de s’intéresser à vous, et ce quelle que soit votre apparence et votre attitude.

Donc, même si vous aimeriez en appâter quelques-unes, vous n’auriez sans doute pas les moyens.

Si ce qui m’amène à ma conclusion : de ces 3 profils attirés par l’argent, aucun n’est vraiment intéressant. Mieux vaut cibler son attention et son énergie sur des filles sympas, sexuées et simples.

Les femmes ne sont pas (toutes) vénales…

Vous vous êtes peut-être déjà demandé si les femmes étaient vénales ou non ?

Si vous souhaitez mon avis, le voici : OUI et NON !

OUI…

    • Je pense que chaque femme peut devenir une chasseuse de provider quand l’âge, la pression sociale et leur horloge biologique l’y contraignent.
    • J’irai même jusqu’à dire que les femmes ont une tendance naturelle à profiter des hommes quand elles en ont l’occasion – elles sont toutes un peu michtonneuse par nature…

Toutefois, à l’instar de leur appétence sexuelle, leur vénalité est plus ou moins réfrénée par leur conditionnement social et les principes moraux qu’elles ont intégrés depuis leur naissance.

Elles ont en elles une sorte d’« ASD de la vénalité » qui les empêche de profiter des hommes, ou au moins de dépasser certaines limites, parce que c’est un comportement qu’elles considère malsain.

Du reste, la tendance à profiter d’autrui n’est pas propre aux femmes mais à l’être humain en général.

Si un homme peut manipuler ou contraindre autrui dans son seul intérêt, il sera tenté d’en profiter… Ce qui le retiendra (ou pas), ce seront ses valeurs morales.

Pour vous donner des exemples personnels : si je ne propose mes coachings à un prix démesuré en les vendant comme s’il s’agissait de la « solution miracle », ou si je ne mens pas aux femmes comme un arracheur de dents pour coucher avec, c’est parce que je trouve ça moralement ignoble.

Mais d’autres hommes pensent différemment…

Pour eux, c’est juste du « business » ou du « flirt ». Ça fait partie des quelques bassesses nécessaire pour réussir plus facilement.

Et c’est pareil pour les femmes :

    • Certaines n’useront jamais de leur charme pour profiter des hommes, parce qu’elles trouvent cela immoral ;
    • D’autres ne se gêneront pas, parce que ça les dispensera d’aller bosser ou parce que ça leur permettra d’avoir un style de vie qu’elles n’auraient jamais pu avoir sans un bon micheton…

Ce que vous devez comprendre, chers lecteurs, c’est qu’on a beau être instinctivement enclin à certains vices, les valeurs morales et croyances qu’on acquiert depuis notre naissance peuvent nous faire nous comporter d’une manière totalement différente.

En somme :

  1. OUI, la femme est probablement vénale par nature.
  2. Mais NON, toutes les femmes ne sont pas vénales !

À vrai dire, peu de femmes le sont en réalité. Même si vous vous comportez comme un gros pigeon, la plupart n’en profiteront pas – ou BEAUCOUP moins qu’elles ne le pourraient.

Ne faites pas aucune généralité : sinon c’est que vous ne valez pas mieux que ces idiotes de féministes intégristes, qui pensent que tous les hommes sont des sexistes et des prédateurs sexuels…

…et elles ne sont pas toutes hypergames non plus !

Le terme d’hypergamie est très à la mode aujourd’hui. La croyance que les femmes sont « hypergames » se répand de plus en plus.

Mais le choix féminin en matière de partenaire sexuel est en réalité beaucoup moins influencé par le statut et la situation économique d’un homme qu’il ne l’était auparavant.

En dehors des 3 exceptions décrites ci-dessus, les femmes recherchent principalement un homme attirant et sexué, auprès duquel elles vont se sentir sentimentalement épanouie. L’argent n’est donc pas un déterminant majeur pour les séduire.

Je n’irai pas jusqu’à dire que ça n’a AUCUNE importance… mais une très grande partie de votre valeur se situe ailleurs : dans votre personnalité, votre attitude et votre apparence.

Si une fille entre 18 à 26 ans (voire plus) a à choisir entre…

  • Profil 1 : un employé de bureau qui touche plusieurs milliers d’euros par mois, mais un peu gras du bide et qui se comporte comme un nice guy ringard…

Et…

  • Profit 2 : un beau guitariste précaire, intermittent du spectacle, grand, svelt, sociable et sexué…

Elle choisira le second profil. Je n’ai absolument aucun doute là-dessus !

La vérité, c’est que les femmes deviennent hypergames en devenant des chasseuses de provider.

    • Quand elles sont jeunes elles cherchent un partenaire avec qui elles partageront une connexion sexuelle et/ou affective.
    • Puis quand elles vieillissent elles se mettent à chercher un partenaire pour élever des enfants dans de bonnes conditions et accomplir ses projets de vie. Le premier profil, qui lui était totalement invisible jusqu’alors, devient intéressant…

Bien sûr, elles le trouveront toujours beaucoup moins attirant que le second. Mais comme il est plus fiable, malléable et prospère, c’est avec lui qu’elles préfèreront s’engager.    

Il y a une expression rependue dans la manosphère anglo-saxonne qui résume assez bien la chose : « Alpha fucks, bêta bucks ».

La nouvelle hypergamie

Depuis les années 60 et la libération sexuelle, les féministes ont promu l’idée aux femmes occidentales qu’elles pouvaient avoir des relations décomplexées avec les hommes.

Depuis, elles se sont mises à coucher davantage avec les hommes qu’elles trouvaient sexuellement désirables, et sans attendre d’engagement de leur part (mariage, enfants, etc.)

En réaction à cela, une nouvelle compétition sexuelle a démarré chez les hommes. Ils ont commencé à vouloir devenir plus attirants pour plaire aux femmes et profiter, eux aussi, de cette libération.

L’industrie du bodybuilding, par exemple, a connu un franc succès à partir années 70. Sachant que la principale raison qui motive un homme à faire de la muscu est d’améliorer son sex-appeal, si les salles de gym se sont multipliées peu de temps après la révolution sexuelle, ce n’est pas le fruit du hasard.

Du reste, ils sont aussi devenus de bien meilleurs consommateurs de mode. Et un peu plus tard, surtout à partir des années 90, ils ont commencé à s’intéresser de près à la séduction, jusqu’à donner vie à un marché de plusieurs millions d’euros.

Au fil des décennies, donc, le « niveau de la compétition » s’est accru. Mais, même sans être particulièrement attirant à la base, avec quelques efforts comportementaux et vestimentaires vous pouviez coucher régulièrement avec des femmes.

Puis l’idéologie féministe a dégénéré, rendant les femmes plus exigeantes et antipathiques envers les hommes. Donc : plus difficiles à séduire.

Et pour couronner le tout, les sites de rencontres sont arrivés et le choix des femmes, qui se limitait jusqu’alors aux hommes de leur cercle social élargi et aux quelques-uns qui parvenaient à les aborder correctement, s’est considérablement étendu !

Au lieu d’avoir le choix entre quelques dizaines d’hommes maximum, elles ont maintenant le choix entre plusieurs milliers !

Forcément, la hausse de l’offre masculine a d’autant plus entrainé l’accroissement de l’exigence féminine.

Aujourd’hui même une fille moche peut coucher avec un homme relativement attirant, et ce presque sans effort.

En outre, beaucoup de ces femmes sont tellement aveuglées par leur ego qu’elles ne parviennent pas réaliser que ces mecs ont juste baissé leurs niveaux d’exigence pour tremper le biscuit.

Alors après avoir couché avec quelques-uns d’entre eux, via Tinder ou autre, elles pensent mériter un copain qui vaut au moins 7 ou 8 sur leur échelle d’attractivité. Et elles disqualifient automatiquement ceux qui se situent en dessous.

En réalité, aujourd’hui on assiste plutôt à une « hypergamie de l’attractivité », où les femmes – y compris moches, obèses ou avec un peu de moustache – veulent uniquement coucher/sortir avec des hommes attirants : charismatiques, beau et/ou aléthiques. Qui sont objectivement bien mieux situés qu’elles sur l’échelle d’attractivité de leur propre sexe.

C’est la raison pour laquelle j’insiste sur l’idée d’optimiser votre attractivité dans votre vie quotidienne.

Si vous misez sur l’approche en masse et quelques techniques verbales à réciter, vous n’irez pas bien loin !

Vous devez avoir assez de qualités attirantes (physiques et non-physiques) pour attirer de belles femmes (8 ou +).

Ceci est vrai même si vous vous contentiez de filles « tout juste-baisables ». Parce qu’aujourd’hui, même celles-ci se croient belles et estiment mériter les mecs attirants. 

Le plus discriminé auprès des femmes, ce n’est pas le pauvre. C’est celui qu’elle ne trouve pas attirant.

C’est pourquoi on sera tous plus surpris de voir une belle femme aux mains d’un homme moche (son provider/micheton), qu’aux mains d’un homme beau (mais fauché).

En résumé

Si vous faites partie de ceux qui complexent de leur situation et croient qu’elle n’est pas suffisamment bonne pour plaire aux femmes, je vous rassure tout de suite…

Si vous draguez le bon type de filles de la bonne manière, ça ne nuira pas à votre attractivité.

Après 30 ans, avoir une bonne situation pourra certainement vous aider à trouver une copine/femme, même si vous n’êtes pas un champion en séduction. Parce qu’alors votre profil intéressera des femmes en quête de stabilité et de soutien pour leur agenda. Vous pourrez même intéresser quelques Sugar Baby !

Mais si vous préférez coucher et sortir avec des filles relativement jeunes et/ou avoir des relations libres, mieux vaut améliorer vos compétences de séduction et votre attractivité.

Évidemment, c’est plus valorisant d’être médecin, avocat ou entrepreneur à succès… Toutefois vous n’avez pas besoin d’avoir le CV parfait pour séduire des femmes ! Vos compétences de séduction et votre attractivité suffiront à elles seules.

Comme pour l’humour à outrance et les techniques d’attraction (storytelling, prizing et compagnie), chercher à appâter les femmes avec votre argent n’est rien d’autre qu’une tentative pathétique d’obtenir leur validation. Ce qui, vous le savez, produit souvent l’effet inverse de celui escompter.

En somme : l’argent, certes, reste un moyen d’accéder aux femmes si vous avez du mal à séduire et/ou si vous ne souhaitent pas faire d’effort pour séduire.

Mais ça ne vous achètera jamais vraiment l’amour d’une femme. Vous serez au mieux le plan retraite de vie jeune fille d’une trentenaire. Et au pire : un bon micheton !

Gardez votre argent pour autre chose que d’espérer d’obtenir l’approbation des femmes ou des gens en général. Gardez-le plutôt pour l’investir sur VOUS (votre bien-être, votre éducation, vos expériences de vie, etc.) et pour faire plaisir ou passer de bons moments avec ceux qui vous apprécient déjà.

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Apprendre à draguer, ça vous dit ?

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