Anna (Ciné)

Publié le 16 juillet 2019 par Bigreblog

Hello la compagnie!

Je continue mes reviews ciné de cette semaine, avec cette fois le nouveau-né d’un réalisateur que j’apprécie grandement, même si tout ce qu’il fait n’est pas de la même qualité…

Alors ajd on parle du dernier Besson, Anna, et on ne spoile rien!

Synopsis

Moscou, 1990. Anna, une jeune vendeuse de matriochkas, est engagée par un chasseur de tête pour devenir top-model à Paris. Quelques mois plus tard, son amant est mystérieusement tué dans sa chambre d’hôtel…

Nikita, Adèle, Leeloo et les autres…

Luc Besson est un réalisateur qui aime énormément les femmes, ce n’est une surprise pour personne. Il aime particulièrement créer des personnages féminins badass et pas nunuches pour un sou, qu’elles soient l’héroïne du film ou pas.

Malgré les accusations récentes faites à son encontre, le plus cinglé des réals frenchies remet donc le couvert avec Anna, une jeune femme fatale dans tous les sens du terme, qui rend un bel hommage aux personnages qui l’ont précédée tout en étant sa propre héroïne.

Et Luc a bien joué en choisissant Sasha Luss pour incarner Anna, elle qui n’avait été « que » la belle princesse Perle dans Valérian et la Cité des Mille Planètes. Elle a une beauté froide mais des yeux très expressifs. Et étonnamment, elle joue plutôt bien les badass. Elle aura sans doute un bel avenir devant elle si elle décide de quitter les catwalks pour de bon.

Je parlerai aussi du fait que tout le film se déroule fin des années 80/début des années 90, et que les décors et costumes sont presque parfaits pour l’époque. Well done.

Mais…mais mais mais… Ce dernier Besson est très loin d’être de la qualité d’un Jeanne d’Arc ou d’un Fifth Element. Et je vous avoue sans honte m’être sérieusement ennuyée pendant la plus grande partie du film.

Time, such an elusive friend…

Car ce long-métrage souffre d’un énorme défaut: sa chronologie. Car, pour comprendre le personnage d’Anna, ses motivations et ce qui lui arrive, il faut en effet revenir en arrière.

Le problème, c’est que ces flashbacks, bien qu’utiles, arrivent aux pires moments, scindent l’action de manière inopportune qui coupe tout l’entrain qu’on aurait pu avoir dans la scène précédente.

On aurait pu imaginer placer ces flashbacks à intervalles réguliers mais pas trop courts, afin que le spectateur se fasse ses propres suppositions avant de lui donner la clé de l’intrigue. Ici, on n’attend rien, puisque la réponse va nous être donnée littéralement juste après…

C’est franchement dommage quand on apprécie la qualité du travail habituel de Besson, et d’autant plus quand le cast fait un travail admirable à tous points de vue…

The ultimate Welsh-off

Allez, parlons donc casting.

Sasha Luss donc, excellente en Anna, que j’aurais encore plus appréciée sans ces problèmes de temporalité…

Elle est épaulée, côté russe, par Luke Evans et Dame Helen Mirren, tous les deux juste parfaits malgré les accents hyper caricaturaux qu’ils essaient de faire passer tout au long du film. XD Il y aussi mon compatriote Eric Godon, déjà vu dans In Bruges entre autres.

Côté américain/français, on pourra apercevoir Cillian Murphy (comme si vous n’aviez pas encore compris que ça allait être suivi de…) ; ce qui me rend encore plus impatiente d’avoir la nouvelle saison de Peaky Blinders.

Bref, Anna pèche par son manque de dynamisme dû à de mauvais choix, mais reste un bon film d’action avec d’excellents acteurs.

Note: 6/10 (scénario: 3/10 jeu: 9/10BO: 6/10Besson-spirit: 6/10)