Critiques Séries : Evil. Saison 1. Episode 7.

Publié le 15 novembre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Evil // Saison 1. Episode 7. Vatican III.


Après l’excellent épisode précédent, Evil retourne à une mécanique huilée mais moins percutante. L’avantage qu’il y a cependant dans « Vatican III » c’est le fait que certaines intrigues de la saison évoluent petit à petit. La série revient alors sur le Poveglia Codex, qui est un recueil incomplet d’anciennes prophéties écrites par des moines il y a de ça des milliers d’années. Ce n’est pas forcément la partie la plus intéressante de la série, mais l’on comprend et sait enfin qui sont les Sixty. Du coup, au delà de l’intelligence de l’écriture qui fait la force d’Evil et les références culturelles toujours bien senties, cet épisode fait quelque chose de bien ici malgré tout : mettre des liens entre certaines histoires de la saison de façon intelligente.

Evil fonctionne très bien comme un procédural avec un cas de la semaine, mais on sait aussi très bien qu’il y a plus à raconter, notamment autour de la mythologie de la série et de personnages mystérieux. Si l’on a des réponses dans cet épisode, elles viennent ajouter de nombreuses questions en parallèle ce qui est parfois irritant mais la série est tellement bien construite autour de sa mythologie que cela donne envie de revenir. Notamment autour du Poveglia Codex qui reste un élément mystérieux qui nous apporte de belles surprises cette semaine.

Le face à face avec le Vatican est assez amusant, remettant plus en question les relations entre les personnages ou Ben qui a grandi musulman qu’autre chose. Si ces questions sont ridicules d’un côté, elles apportent aussi un peu de légèreté à une série assez sombre.

Puis nous avons Leland. Cette semaine il trouve Sebastian que l’on a déjà vu précédemment. Il décide alors de le prendre en thérapie avec lui afin de le transformer en personnage anti-femme. Alors que Evil se déroule en pleine période de #MeToo, je dois avouer que le sujet est tout de même intéressant et change de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Il y a donc ici une sorte de groupe terroriste qui se met en place et cette intrigue ressemble à l’anti-intrigue de la saison 3 de The Good Fight où le groupe de femmes (dont Diane) voulaient faire tomber les hommes. Michael Emerson est vraiment brillant à sa façon pour être le Diable incarné et c’est jouissif. Cependant, toutes les scènes du personnage ne sont peut-être pas aussi menaçantes ici que dans l’épisode précédent.

Note : 7/10. En bref, un épisode moins efficace que les précédents mais qui fait évoluer l’histoire de la série de façon intelligente et soignée.