Piégée par le grand déballage d’été

Publié le 17 juillet 2008 par Zappeuse

Harrassée par l’encartonnage intensif des jours pré-déménagement, intoxiquée par les effluves acides des marqueurs et agacée par ce fichu rouleau de scotch qui adoooooore mes mains délicates, je décidai de m’octroyer un répit urbain. Rien de tel qu’une gambade dans les rues tant que les Bordelais n’y sont pas, puisque ce sont les vacances. Sauf que j’avais négligé un fait de la plus haute importance ; ça :

Pour quelqu’un qui a claqué toutes ses pépettes dans un nouvel ordi, et qui donc n’ose même plus ne serait-ce qu’envisager d’éventuellement avoir un léger regard lointain pour les soldes, pour ce quelqu’un, disais-je, c’est dur. Soyons cependant honnête : les fringues limite guenilles, les rapes à carottes qui rapent aussi les doigts, et le saucisson-il-est-bon-mon-saucisson à trois heures de l’après-midi, ça m’enthousiasme peu.

Quant à cela s’ajoute la foule du premier jour (rien à voir avec celle de samedi, estampillée “courage, fuyons !”), dense, transpirante, sonore et surtout marchant inévitablement à contresens par rapport à moi (phénomène physique que je ne comprends pas malgré des années d’expérience), je préfère un retrait sûr vers ma base, où après cette récré bloguesque, je vais reprendre ma partie de saute-carton là où je l’avais laissée.